Salles de sport et compétitions : la reprise attendue par les athlètes

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La fermeture des frontières ne sonnera pas le glas des compétitions sportives et des salles de sports, c’est en tout cas ce qu’a laissé entendre le président du Pays mardi. Le gouvernement n’exclut pas une réouverture des compétitions ainsi que l’accueil des athlètes dans les salles, mais sous certaines conditions.

Publié le 04/02/2021 à 16:42 - Mise à jour le 04/02/2021 à 16:44

La fermeture des frontières ne sonnera pas le glas des compétitions sportives et des salles de sports, c’est en tout cas ce qu’a laissé entendre le président du Pays mardi. Le gouvernement n’exclut pas une réouverture des compétitions ainsi que l’accueil des athlètes dans les salles, mais sous certaines conditions.

Le retour des athlètes sur un terrain ou dans les salles de sports, dans un futur proche, c’est le souhait du gouvernement. « Notre ministre de la Culture de la Jeunesse et des Sports, prépare et ajuste les protocoles sanitaires en vue de la reprise prochaine des activités de salles de sport, de salles de spectacle, des salles d’activité artistique, des rencontres sportives », a déclaré le président Edouard Fritch lors de son allocution mardi.

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La reprise pourrait se faire dans un délai de deux semaines à conditions que les mesures sanitaires soient appliquées et que le Haut-Commissariat donne son aval. « On a mis en place des mesures sanitaires, on a même été jusqu’à former nos bénévoles sur les mesures sanitaires et on a un prestataire de service qui travaille avec nous pour les mesures sanitaires. De ce côté là j’ai pas de souci, affirme Thierry Ariiotima, président de la Fédération tahitienne de football. Après les huis clos, c’est une autre histoire. Je sais qu’il y a des clubs qui voudraient avoir leurs spectateurs. Mais il faut faire avec. Si c’est à huis clos, nous la Fédération tahitienne de football on va ouvrir les compétitions même à huis clos »

Si cette annonce est synonyme d’un grand bol d’air pour le mouvement sportif, elle n’efface rien les pertes déjà enregistrées, comme le souligne Roberto Cowan, gérant d’une salle de musculation. « En novembre j’ai fait grève de la faim pendant 5 jours justement pour attirer l’attention sur le fait qu’on est la mauvaise cible. On savait très bien où est le problème, on sait très bien que c’est les avions qui emmènent la maladie ici. Ça on le sait. Mais économiquement il fallait trouver des responsables. Il y a un service des sports. Ils auraient pu envoyer des émissaires dans toutes les salles pour vérifier que c’est aéré, que c’est respecté, que les distanciations sont respectées. Ils auraient pu limiter les dégâts en ne nous mettant pas tous dans le même panier. »

La balle est désormais dans le camp du haut-commissariat qui devrait valider ou non cette décision, très prochainement.

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