Rugby : Makalea Foliaki signe un contrat avec le prestigieux club de Toulon

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Publié le 21/06/2017 à 15:00 - Mise à jour le 24/06/2019 à 15:57

Makalea Foliaki est un sportif accompli qui marche sur les pas de son père, Apolosi. Le jeune homme pratique l’athlétisme à un haut niveau depuis de longues années, mais c’est le rugby qui l’anime. Il y joue depuis son enfance.
 
« J’ai commencé tout petit. Vers l’âge de 6 ans. Dès le début, je me suis dit que je voulais faire de ma passion mon métier », explique-t-il à TNTV.
 
Et ses souhaits sont en passe de se réaliser. Makalea revient tout juste de métropole où il vient de signer son contrat avec le RC Toulon. Il intégrera donc le centre de formation du prestigieux club où jouait jusqu’il y a encore peu de temps un autre Tahitien : Teiva Jacquelain. Lui aussi ancien pilier du rugby club de Pirae, il vient de rejoindre le club de Grenoble.
 
A Toulon, Makalea s’est déjà fixé des objectifs : « Pour commencer, je jouerai avec les espoirs. J’espère le faire durant un an. Si ça se passe bien, je vais essayer de jouer en équipe première. C’est mon but. Je ferai tout pour l’intégrer ».
 
Lors de son déplacement, Makalea a également été invité au Centre national du rugby à Marcoussis où il a notamment été reçu par le sélectionneur et le manager de l’équipe de France de rugby à 7.
 
En raison d’une blessure à la cheville, il n’a pu réaliser l’ensemble des tests qu’il devait passer mais il les achèvera à son retour en métropole, au mois d’août.
 
Le jeune homme, en tous les cas, a fait bonne impression : « ils m’ont dit qu’ils étaient intéressés par mon profil, que j’étais un joueur rapide ».
 
Il pourrait donc, à terme, rejoindre l’équipe de France bien que les choses ne sont pas encore finalisées. Quant à celle de rugby à 15, il estime qu’il sera « difficile » d’en faire un jour partie même si rien n’est « impossible ».
 
En parallèle, le jeune homme compte entreprendre des études de STAPS à l’université dans l’optique de devenir professeur de sports. Mais ce qu’il désire avant tout, c’est « avoir une carrière professionnelle ».
 
Makalea garde confiance. Sa seule appréhension : « devoir quitter » sa famille et le fenua. Bon vent à lui. 

Rédaction Web

 
 
 

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