Du basket pour démarrer cette rétrospective avec la victoire de JT chez les femmes face à Aorai. Une victoire que les filles de JT attendaient depuis 63 ans. Les jeunes tahitiennes n’ont pas soulevé la coupe depuis 1956, c’est désormais chose faite.
2019 a également été marqué par les Jeux du Pacifique aux Samoa. Après deux semaines de compétitions et un faux départ au va’a, Tahiti termine 4e au classement avec 119 médailles dont 35 en or, 39 en argent et 45 en bronze.
A peine revenus des Samoa, les rameurs de la sélection tahitienne de va’a reprenaient l’avion pour les championnats du monde de va’a marathon à Mooloolooba en Australie. Déjà leader en 2017, Tahiti récidive et rafle tout sur son passage avec un total de 12 médailles d’or, 4 en argent et 3 de bronze. Le pays hôte et Hawaii complètent le podium.

En surf, Kauli Vaast a fait forte impression lors des trials de la Teahupoo Pro. Opposé au Hawaiien Tyler Newton en finale, le jeune surfeur de la Presqu’île a démontré tout son talent pour finalement s’imposer et obtenir sa wild card pour le « main event ». Il se fera sortir au round 32 par Jeremy Flores.
Sur le bitume, Axel Carnier remporte le Tour de Tahiti Nui 2019. Le cycliste martiniquais âgé de 22 ans a couru sous les couleurs du Papeete Cycling au côté de Manarii Laurent. Après une victoire lors de la 3e étape, Axel a su tenir ses rivaux à bonne distance pour s’imposer au classement général du 25e Tour de Tahiti Nui.

Le Mixed Martial Arts a également fait parler de lui cette année. Légaliser en métropole et au fenua, c’est le souhait de bon nombre de combattants. Si l’officialisation doit se faire en 2020 en métropole, en Polynésie, la démarche a déjà bien avancé. La Fédération polynésienne de lutte, JJB, MMA et sports associés s’est affiliée à la Fédération internationale de MMA amateur. Un premier pas pour la fédération locale qui compte ainsi obtenir la délégation de service public du gouvernement.
Autre événement marquant en va’a, Shell n’a laissé aucune chance à ses concurrents. Le team de David Tepava s’offre la victoire de la Molokai Ho’e et la Hawaiki Nui Va’a avec la manière. Victorieuse à la 1re étape, une 6e place lors de la 2nde,Shell confirme sur l’étape finale. L’équipe au coquillage de Fare Ute s’impose à Bora Bora avec 6 minutes et 38 secondes au général devant le Team OPT et Air Tahiti.

Petit bémol de cette année : le beach soccer et les Tiki Toa lors de la Coupe du monde de la Fifa au Paraguay. Après une défaite face à l’Italie 12 à 4, une victoire face au Mexique 6 à 1, les Tiki Toa se devaient de s’imposer par 3 buts d’écart face à l’Uruguay. Au final Tahiti s’impose 6 à 4, mais ce ne sera suffisant. Ils sont donc éliminés de la Coupe du monde dès les phases de poules.
Et puis l’annonce de ce grand événement : la mâchoire de Havae accueillera l’épreuve de surf des Jeux olympiques de Paris 2024. En attendant, c’est à ceux du Japon en 2020 que notre Spartan Michel Bourez s’est qualifié afin de représenter la France.
Et pour terminer en beauté cette rétro : un titre mondial. Celui de Poenaiki Raioha en stand-up paddle surf. Après un titre mondial obtenu en 2014 chez les amateurs, Poenaiki, tout juste âgé de 18 ans, réitère son exploit cette année chez les professionnels à Gran Canaria au Maroc.