Le week-end dernier, Raihau Chin a fait parler de lui. Il a impressionné tout le monde en remportant haut la main la médaille d’or du championnat de France pour les -74 kg. Une victoire qui surprend après de longs mois de rééducation suite à une rupture du tendon des ischio-Jambiers. Mais il faut croire que Raihau en veut et qu’il met tous ses atouts de son côté pour réussir. « Raihau m’a toujours impressionné. La première fois que je l’ai vu combattre, il était haut comme 3 pommes et il mettait déjà des tit tchagui (coup de pied cheval, NDLR) à tout le monde. Pour moi, sur les derniers championnats de France il été d’une justesse… Il a enfin pu montrer l’ensemble de ses qualités : la technique, le physique, la maîtrise, la tactique et le mental. Il a beaucoup mûri ces derniers mois et le travail qu’il a mis en place avec les entraîneurs de l’équipe de France prend enfin forme ! Je suis vraiment contente, il le mérite », confie Anne-Caroline.
L’ex championne olympique « croit beaucoup en lui… Son titre de champion du monde universitaire est la preuve qu’on ne s’est pas trompé en le sélectionnant en équipe de France. Maintenant, un titre majeur genre champion du monde ou médaillé olympique demande beaucoup de temps et de maturité dans notre sport. Pour donner un exemple, je suis devenue championne du monde seulement 8 ans après mes début dans le haut-niveau. »
Raihau Chin est le seul polynésien à être qualifié aux championnats d’Europe qui se dérouleront du 19 au 22 mai en Suisse.
L’interview exclusive d’Anne-Caroline Graffe
« Il n’est qu’au début de sa carrière. Raihau est arrivé en pôle France quand il avait seulement 15/16 ans. C’était jeune mais logique vu le talent qu’il avait. Son titre de champion du monde universitaire est la preuve qu’on ne s’est pas trompé en le sélectionnant en équipe de France. Maintenant, un titre majeur genre champion du monde ou médaillé olympique demande beaucoup de temps et de maturité dans notre sport. Pour donner un exemple, je suis devenue championne du monde seulement 8 ans après mes début dans le haut-niveau ! Je crois beaucoup en lui. »
Quels conseils lui donnerais-tu pour les prochains championnats ?
« Je serai dans les tribunes pour lui donner les conseils en direct. Comme pour les championnats de France ! »
Il paraît que c’est ton petit protégé… Pourquoi ?
« Déjà, il est Tahitien normal que ça soit mon petit protégé 😉
Plus sérieusement, quand Raihau est arrivé en équipe de France, je savais son talent. Puis j’ai découvert le « Raihau Chin » adorable, travailleur et tellement impressionnant à l’entraînement comme en compétition. Tous ceux qui le connaissent ont envie qu’il réussisse. Personnellement, je suis contente de l’avoir à mes côtés pour vivre toutes les aventures que le sport de haut niveau nous permet de vivre. »
S’il fallait que tu présentes Raihau, tu dirais quoi de lui ?
« Je dirais qu’il représente vraiment le maohi spirit : combattant et attachant. »