Cinq équipes mixtes se sont formées pour le 3e tournoi de waterpolo organisé vendredi par le club de natation de Tapioi. Les matchs se disputent en deux mi-temps de 4 minutes chacune.
« Le water-polo, ça se joue un petit peu comme le handball sur terre, explique Philippe Calmels, maître-nageur. Il y a deux équipes, deux enbuts et le but du jeu c’est d’aller marquer un maximum de but chez l’adversaire pour gagner sa partie. Au niveau de la réglementation : interdiction de couler la balle et interdiction de couler son adversaire ou de l’attraper par le maillot ou d’appuyer sur sa tête. »

Le water-polo est un sport convivial mais surtout endurant. Les participants n’ont pas pied et doivent faire appel à la force des jambes pour rester immobiles ou pour se déplacer.
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« Quand on regarde de l’extérieur, ça n’a pas l’air si physique que ça, mais rester à la surface demande beaucoup de concentration et de donner tout ce qu’on a », confie Mathéo, l’un des participants.
« C’est un sport très physique, confirme le maître-nageur. Parce qu’on est en permanence en train de chercher ses appuis dans l’eau. Donc ça a une bonne action pédagogique sur les petits parce qu’ils ne savent pas trop bien nager mais en cherchant des appuis en permanence, ils réussissent à rester à la surface, à faire des accélérations, à apprendre à nager avec le bras levé avec une balle, donc c’est assez intéressant au niveau de l’apprentissage de la natation. »
Un autre tournoi est prévu dans quelques semaines sur le plan d’eau de Uturoa. Le water-polo pourrait très vite se démocratiser sur l’île Sacrée.