President cup et Oceania de taekwondo : un  » tremplin  » pour les athlètes polynésiens

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Publié le 01/08/2018 à 7:58 - Mise à jour le 24/06/2019 à 15:53

Du 3 au 5 août, la salle omnisports de Mahina accueillera des rencontres internationales de taekwondo : la President cup et les Oceania. Pour la première, 158 athlètes originaires de 16 pays différents vont y participer. Les Oceania seront l’occasion pour les pays comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française de s’affronter.

L’organisation de telles compétitions est une première à Tahiti ?

Pour les Oceania, c’est une première dans l’histoire du sport à Tahiti. En ce qui concerne la President cup, c’est la deuxième fois dans le Pacifique.

Que représente de telles compétitions pour le sport polynésien ?

Pour nos athlètes, c’est un tremplin. Ce sont les meilleurs dans le monde qui vont se présenter là, qui vont se battre sur leur territoire.

Quel est l’objectif pour les athlètes ?

Il faut aller chercher des points dans chaque compétition, 40 pour les Oceania et 20 pour la President cup, afin de remonter dans le classement international.

Est-ce que les taekwondoistes polynésiens ont un bon niveau ?

Dans le Pacifique, on ne peut pas passer inaperçu. On est premier face aux monstres du taekwondo que sont l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Nous avons du potentiel.

En Polynésie, on compte 1 200 licenciés en taekwondo. Pourquoi il y a un tel engouement ici pour ce sport ?

Tous les sports de combat font partie des sports favoris des Polynésiens. Nous sommes très forts dans les disciplines de combat. Aujourd’hui, 1200 athlètes, 1200 licenciés, on ne peut pas passer inaperçu…

Les trois entités qui organisent le taekwondo ne sont plus en bon terme depuis quelques temps déjà. La situation est-elle toujours tendue aujourd’hui ?

Aujourd’hui, nous sommes passés à l’étape suivante. Nous avons réussi à nous poser, à nous mettre autour d’une table et à discuter. Ces deux championnats là nous ont obligé à nous poser, à revoir notre vision du taekwondo et à remettre l’athlète au centre de nos discussions.

L’organisation n’a-t-elle pas été entachée par ces conflits ?

Certes, elle a été retardée. Il y a eu des choses qui se sont jouées à l’international aussi mais aujourd’hui, non, les entités s’entendent sur l’organisation de ces événements. Nous savons tous que ce sont des tremplins et que ce sont des compétitions qu’on ne peut pas rater. C’est sûr que cela va être compliqué, c’est sûr que c’est difficile mais depuis que la commission ad hoc a été créée, nous avons vraiment espoir que les choses s’arrangent.
 

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