Pourquoi avoir lancé la Billabong Pro avec si peu de vagues ?

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Publié le 20/08/2016 à 16:56 - Mise à jour le 24/06/2019 à 15:59

C’est la question qui est sur toutes les lèvres, en particulier depuis l’élimination de Michel Bourez, qui a souffert de la mollesse des vagues : Pourquoi donc avoir lancé la Billabong Pro alors que les vagues étaient si rares et si petites. Les organisateurs n’auraient-ils pas pu mettre la compétition en OFF ce weekend et la démarrer plus tard, une fois la houle levée ? 

Pour le directeur de la compétition, Chris O’Callagan, c’est l’arrivée prévue du toero, ce redoutable vent d’Est, qui explique le démarrage précoce de la compétition, malgré les piètres conditions. « On a regardé les prévisions, elles n’étaient pas terribles. Mercredi soir, il y a le toerau qui vient. Les meilleures vagues sont prévues pour lundi et mardi, après ce sera mauvais, c’est pour ça qu’on a poussé aujourd’hui. »

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« Si le vent se lève ici, les vagues ne seront plus surfables. Ça pose des problèmes de staff et de sécurité en plus. Là ça va, il y a des vagues, petites, mais il y en a. On a rallongé la série à 35 minutes dimanche, pour laisser plus de chances aux surfeurs. Du coup il y a entre quatre et six belles vagues par séries, c’est suffisant.  »

Pour les organisateurs, pas question de dépasser le planning de la waiting period. D’autres compétitions attendent, notamment à Los Angeles. Pour des raisons techniques, il est nécessaire que la compétition s’achève dans les temps.

 

Rédaction web (interview Brandy Tevero et Oriano Tefau)

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