Para va’a : 19 espoirs de médailles pour Tahiti

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Publié le 12/06/2018 à 9:47 - Mise à jour le 24/06/2019 à 15:53

La Fédération polynésienne de sports adaptés et handisport a organisé un stage de trois jours. Au programme : performances individuelles le matin en V1 dans la baie de Taaone et cohésion l’après-midi en V6 sur le motu de Arue.
 
Pour accompagner la FPSAH, le COL a apporté un soutien matériel, logistique et humain : plan d’eau, va’a officiels, bateau et rescue slide. L’objectif ? Se rapprocher au maximum des conditions réels des championnats du monde. L’occasion également les athlètes de tester leurs équipements particuliers et anticiper sur les problématiques de sécurité très différentes pour ces athlètes. 
 
Si pour les athlètes valides, la préparation à une compétition est difficile, c’est une réelle épreuve pour les para athlètes. En plus du dépassement de soi pour accéder à la performance, ils doivent gérer les difficultés liées à l’handicap, les douleurs et l’adaptation du matériel à leurs situations spécifiques. On ne peut être qu’admiratif de ces sportifs hors-normes.

Christian Chie Ayee – V1 PARA MEN VL2 un habitué des compétitions

 »  Je pratique le va’a depuis deux ans, et je m’entraîne depuis huit mois, c’est ma première participation à un championnat de va’a. Mais j’ai participé à des championnats du monde en athlétisme (lancé de poids) et ce sont des disciplines que j’affectionne beaucoup. « 

 « Il a fallu adapter mon va’a, j’ai un siège ainsi que des fixations qui me permettent d’être maintenu comme il faut. Aujourd’hui j’ai testé le dispositif sur le va’a officiel, j’ai pas mal d’appui c’est plus confortable et j’arrive mieux à tenir ma rame. »

 » Le choix de faire du sport doit venir de soi-même. Pendant quelques années, on s’est nous-même mis à l’écart des autres alors que maintenant on essaye de surmonter tout cela en leur montrant que nous aussi on existe et qu’on peut faire du sport.  » 
 

Lea – V1 PARA WOMEN VL1

 » Avec mon handicap, je ne peux pas tenir ma rame. Dans un premier temps, on a fait une coquille pour que je sois bien installée dans le va’a et pour éviter tout problème. Après j’ai fait faire une double rame car avec une rame simple je ne pourrai pas pagayer des deux côtés et du coup une rame double m’évite aussi de tourner en rond. « 

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