Pour l’instant, il n’existe que trois catégories et la fédération polynésienne de Sports Adaptés et Handisport (FPSAH) voudrait en rajouter au moins deux ou trois de plus. Ceci afin que les personnes souffrant d’handicaps autres que ceux définis par la fédération internationale, puissent participer à ces championnats. Pour la fédération internationale de Va’a, seules les personnes en fauteuil roulant, les amputés, et les hémiplégiques sont aptes à participer à des championnats.
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Au niveau de la FPSAH, on trouve que cette réglementation est un peu restrictive. « Il y a beaucoup de personnes handicapées qui ne pourront pas entrer dans classification internationale » indique Henriette Kiama, représentant les associations de personnes handicapées physiques. « les personnes atteintes de trisomie ou les personnes atteintes de surdité par exemple ne pourront participer à des championnats » poursuit-elle. « La Polynésie étant le pays du va’a, on aimerait bien travailler avec la fédération tahitienne de va’a et le COL (comité olympique) pour qu’ensemble on puisse demander à la fédération internationale si l’on ne peut pas revoir les catégories ».
Sur ces 1 220 licenciés en handisport va’a en Polynésie, seul 15% rentre dans la classification de la fédération internationale de Va’a. L’objectif est de faire participer les 85% restant. Les handicapés mentaux, les sourds, les gens de petite taille etc.., d’après les critères actuels, ne peuvent pas participer aux championnats de va’a.
L’objectif premier est de les faire participer aux championnats du monde qui se tiendront à Tahiti en 2018, non pas comme compétiteurs, mais dans des courses exhibition. Dans un second temps, la fédération tahitienne de Va’a, le FPSAH, et le Comité olympique espèrent que sur le long terme les compétitions de va’a accueilleront tous les handicaps, sans discrimination.