Matahi Drollet, admiratif et admiré

Publié le

Publié le 06/12/2016 à 9:08 - Mise à jour le 24/06/2019 à 15:59

C’est  le wingsuiter suisse Mathias Wyss qui a le plus fasciné les riders de l’extrème. « C’est sans doute le plus fou. C’est le seul truc où vous ne pouvez pas vous arrêtez une fois que vous êtes lancé. Et si vous stoppez… », déclare le Norvégien Karsten Gefle, adepte du ski freeride qui, de son coté force l’admiration de Matahi Drollet, le surfeur tahitien.

Matahi Drollet, est allé à la rencontre de la neige, chez Karsten Gefle,, dans les fjords norvégiens. « Je suis admiratif de ce qu’ils font. Quand j’ai essayé le snowboard, je me suis cassé les deux bras! Et c’était même pas extrême! », raconte le jeune homme de 20 ans, habitué des grosses vagues de 15 mètres et qui flirte avec le danger.

« On dit qu’on est des fous mais on est plus accroché à la vie qu’eux », dit-il. « Les vagues sont vraiment massives, tu peux te noyer, te couper sur le corail, taper la tête sur la planche, être inconscient et partir. On a perdu beaucoup de Tahitiens comme ça. Et tu peux te faire bouffer par un requin aussi! ».

Et d’ajouter: « J’ai presque perdu mon oeil à cause de la pointe de ma planche. Mais ce n’est pas ce qui va nous arrêter, ça nous motive encore plus ». Si le Tahitien a été épaté par le snowboard, chez les snowboarders, le surf est une folie pure. « Le surf m’impressionne. Jamais de ma vie je ne surferai une telle vague! Je ne veux pas mourir! », affirme l’Américain Matt Annets, « addict au snowboard ».
 

Rédaction Web 

Dernières news