C’était l’un des duels attendus de ces Polynesian Battle Games. Chez les dames, dans la catégorie reine des RX, Hinatea Montebello et Melody Andreani, ont été au coude-à-coude tout le week-end. Sur un Wod 100 % gym, la marraine de la compétition a finalement réussi à prendre l’ascendant sur la Tahitienne.
« On s’est tiré la bourre sur chacun de Wod. On a chacune nos forces et nos faiblesses », a souligné Melody Andreani. « C’est une athlète qui vient de métropole. Mais d’autres filles ont faim et ont envie d’être sur le podium. Donc, je n’ai pas fait attention qu’à elle, mais à toutes les filles de la catégorie », a de son côté expliqué Hinatea Montebello.
Chez les messieurs, la lutte a aussi été intense. Le parrain de l’épreuve, Stéphane Ossanga, a démontré sa polyvalence. Face à lui, les athlètes locaux, comme Toriki Demont, Yves Tehau ou encore Teremu Touatekina qui n’ont pas démérité.
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« Les athlètes sont très forts. Ils manquent un peu de polyvalence, ce qui m’a permis de tirer mon épingle du jeu. Mais, franchement, il y a de très beaux athlètes. En plus, ils sont jeunes. Donc il y a un gros potentiel à développer », a estimé Stéphane Ossanga. Pour Teremu Touatekina « côtoyer des champions comme ceux-là » est une chance : « Ça me permet d’évaluer mon niveau, de jauger où j’en suis ».
Aux Polynesian Battle Games, les athlètes de plus de 40 ans ont aussi toute leur place. Sophie s’entraîne à Raiatea. Elle a démontré que la discipline peut être pratiquée à n’importe quel âge.
« Tu peux commencer le crossfit à un certain âge. Les poids s’adaptent et les exercices aussi. Et le coach va toujours être là pour te guider. On s’est tous entrainés comme des fous », a souligné celle-ci.
Cette année, la compétition a rassemblé quelque 283 athlètes, toute catégorie confondue. Devant un tel engouement, les organisateurs prévoient des phases qualificatives pour les prochaines éditions, comme l’a indiqué Taaroa Salmon : « C’est à prendre en compte. Cette année, on n’a pas pu répondre à toutes les demandes, car on est limité en termes de matériels et de staff. On va voir à l’avenir comment structurer les choses ».
Les Polynesian Battle Games et le crossfit ont donc encore de beaux jours devant eux au fenua.