Les Polynesian Battle Games ont tenu toutes leurs promesses

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Les Polynesian Batlle Games ont attiré les foules durant 3 jours au parc Vairai de Punnauia. Les 283 athlètes en lice se sont mesurés en natation, en prône, en haltérophilie, ou encore en gymnastique. Un plébiscite qui pourrait contraindre les organisateurs à instaurer des phases qualificatives pour les prochaines éditions.

Publié le 01/04/2024 à 9:16 - Mise à jour le 01/04/2024 à 9:16

Les Polynesian Batlle Games ont attiré les foules durant 3 jours au parc Vairai de Punnauia. Les 283 athlètes en lice se sont mesurés en natation, en prône, en haltérophilie, ou encore en gymnastique. Un plébiscite qui pourrait contraindre les organisateurs à instaurer des phases qualificatives pour les prochaines éditions.

C’était l’un des duels attendus de ces Polynesian Battle Games. Chez les dames, dans la catégorie reine des RX, Hinatea Montebello et Melody Andreani, ont été au coude-à-coude tout le week-end. Sur un Wod 100 % gym, la marraine de la compétition a finalement réussi à prendre l’ascendant sur la Tahitienne. 

« On s’est tiré la bourre sur chacun de Wod. On a chacune nos forces et nos faiblesses », a souligné Melody Andreani. « C’est une athlète qui vient de métropole. Mais d’autres filles ont faim et ont envie d’être sur le podium. Donc, je n’ai pas fait attention qu’à elle, mais à toutes les filles de la catégorie », a de son côté expliqué Hinatea Montebello.

Crédit photos : Stéphane Sayeb / Tahiti Zoom pour TNTV.

Chez les messieurs, la lutte a aussi été intense. Le parrain de l’épreuve, Stéphane Ossanga, a démontré sa polyvalence. Face à lui, les athlètes locaux, comme Toriki Demont, Yves Tehau ou encore Teremu Touatekina qui n’ont pas démérité.

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« Les athlètes sont très forts. Ils manquent un peu de polyvalence, ce qui m’a permis de tirer mon épingle du jeu. Mais, franchement, il y a de très beaux athlètes. En plus, ils sont jeunes. Donc il y a un gros potentiel à développer », a estimé Stéphane Ossanga. Pour Teremu Touatekina « côtoyer des champions comme ceux-là » est une chance : « Ça me permet d’évaluer mon niveau, de jauger où j’en suis ».

Crédit photos : Stéphane Sayeb / Tahiti Zoom pour TNTV.

Aux Polynesian Battle Games, les athlètes de plus de 40 ans ont aussi toute leur place. Sophie s’entraîne à Raiatea. Elle a démontré que la discipline peut être pratiquée à n’importe quel âge.

« Tu peux commencer le crossfit à un certain âge. Les poids s’adaptent et les exercices aussi. Et le coach va toujours être là pour te guider. On s’est tous entrainés comme des fous », a souligné celle-ci.

Crédit photos : Stéphane Sayeb / Tahiti Zoom pour TNTV.

Cette année, la compétition a rassemblé quelque 283 athlètes, toute catégorie confondue. Devant un tel engouement, les organisateurs prévoient des phases qualificatives pour les prochaines éditions, comme l’a indiqué Taaroa Salmon : « C’est à prendre en compte. Cette année, on n’a pas pu répondre à toutes les demandes, car on est limité en termes de matériels et de staff. On va voir à l’avenir comment structurer les choses ».

Les Polynesian Battle Games et le crossfit ont donc encore de beaux jours devant eux au fenua.

Crédit photos : Stéphane Sayeb / Tahiti Zoom pour TNTV.

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