Les jeunes se perfectionnent en windsurf

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Ils étaient 15 jeunes espoirs polynésiens à faire leurs preuves lors d'un stage de formation en windsurf, à Raiatea. Objectif : les amener à gagner en performance et en technique, pour aborder plus sereinement les rencontres de haut niveau. Un stage dispensé par l’ancien entraîneur de l’équipe de France de windsurf jeune, Aurélien Le Metayer.

Publié le 11/07/2021 à 12:37 - Mise à jour le 12/07/2021 à 10:21

Ils étaient 15 jeunes espoirs polynésiens à faire leurs preuves lors d'un stage de formation en windsurf, à Raiatea. Objectif : les amener à gagner en performance et en technique, pour aborder plus sereinement les rencontres de haut niveau. Un stage dispensé par l’ancien entraîneur de l’équipe de France de windsurf jeune, Aurélien Le Metayer.

Intégrer ce stage de formation dispensé par un cadre technique fédéral est une aubaine pour ces jeunes de 12 à 20 ans. Car progresser en planche à voile nécessite des acquis, voire des automatismes. La première partie du stage se déroule à terre. Le cours du jour porte sur le « jibe », un geste technique qui demande beaucoup de maîtrise.

« On doit vraiment maîtriser cette planche à voile, c’est quelque chose de très vivace, très nerveux », explique Aurélien Le Metayer, cadre technique fédéral de planche à voile. « Chaque positionnement de pied et de main peut faire la différence, et donc leur amène un petit peu presque des automatismes pour que le jour de la course, quand il y a beaucoup de monde, ils n’aient plus à réfléchir sur leurs manœuvres ».

« Si on tombe au jibe, à la manoeuvre, on perd énormément de temps. Il suffit pas d’avoir une bonne vitesse, il faut pouvoir tourner rapidement », explique Gwenaël Zampieri, moniteur de voile.

Mais avant d’atteindre la perfection du geste, il faut s’entraîner et c’est justement l’objectif de ces quatre jours de formation. Sur le plan d’eau, les véliplanchistes mettent en pratique leurs apprentissages. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire…

« Un jibe, c’est un virage. Donc si tu tombes au jibe, tu perds beaucoup de vitesse et ça peut vite te coûter beaucoup de places, parce que tous ceux de derrière vont commencer à te doubler », indique Tara Urban-Romero, jeune windsurfeuse de Tahiti. « C’est ce qu’on a vu au Championnat de Polynésie. Le jibe, c’est là où on gagne des places, où on en perd, donc c’est vraiment une des bases ».

« C’est un geste technique très compliqué. Ca n’a l’air de rien comme ça, mais il faut coordonner tout, le haut du corps, le bas du corps, la position de la planche en fonction de la force du vent. Enfin, il y a beaucoup de choses à prendre en compte », pointe du doigt Gwenaël Zampieri.

Savoir évoluer dans tout type de vent fait aussi parti de la formation. Lorsque la houle se calme, c’est l’occasion de revenir sur les fondamentaux, comme le rappelle Gwenaël Zampieri : « c’est un sport en pleine nature, donc on est tributaire des conditions météos qui peuvent changer. Donc là, on se retrouve avec des conditions qui sont compliquées. Mais c’est une bonne chose, parce qu’ils réapprennent les bases du windsurf qui sont de réussir à stabiliser sa planche, à tourner dans toutes les conditions possibles ».

Cette formation permet aussi aux cadres d’évaluer les performances de chacun et de préparer les meilleurs à des rencontres de niveau international, pour peut-être un jour suivre les pas de la championne de windsurf, Mathilde Zampieri.

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