Une mise en condition réelle de compétition. Pour mieux appréhender les combats au Festival international de taekwondo, organisé ce samedi à Los Angeles, les benjamins et minimes du TKD Pirae se sont affrontés avec des plastrons électroniques. Même si certains coups font mal, il faut aller au-delà de la douleur.
À l’image de Sydney Changuy, espoir du club, les douze jeunes combattants du TKD Pirae goûteront pour la première fois à une compétition internationale. Un passage obligé pour continuer à progresser et pour révéler de potentiels champions. « Ça va être l’occasion de se découvrir en tant qu’athlète, comment on se pose lors d’une compétition devant un public autre que la Polynésie. D’être à l’étranger, déjà, ça doit être quelque chose d’important pour ces jeunes-là, glisse l’entraîneuse Jessica Holman. Et de les mettre en évidence aussi sur ces compétitions qui ne sont pas réservées qu’aux grands. Parce qu’il ne faut pas oublier qu’il y a des petits aussi dans les catégories » .
De son côté, Soraya Vahine enchaînera deux compétitions. Après le Festival international, la combattante de 11 ans s’envolera pour Montpellier et les championnats de France minime qu’elle disputera le 24 mai. « Mon coach m’a dit de beaucoup travailler la vitesse. Parce que là-bas, ils la travaillent beaucoup. J’ai un peu peur d’enchaîner, mais je travaille beaucoup ici, je pense que ça va aller » , confie-t-elle.
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L’année dernière, 11 clubs du fenua avaient participé au Festival international de taekwondo. Les athlètes polynésiens avaient décroché un total de 141 médailles, dont 80 en or.