Si l’on peut considérer cette finale sans véritable enjeu, puisque l’objectif « Pologne » est acquis, il n’en demeure pas moins que pour le moral et la beauté du geste, il serait bon que les Aito terminent ce tournoi par une victoire. D’autant que face à eux se tiendra le onze kiwi, favori de la compétition et qui a souvent donné du fil à retordre aux diverses sélections tahitiennes qu’ils ont affrontées.
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Battre la Nouvelle-Zélande prouvera que la sélection tahitienne a élevé son niveau de jeu et psychologiquement cela ne pourra être que bénéfique. D’autant que ce qui les attend en Pologne est, sans minimiser le niveau footballistique du Pacifique, d’un autre acabit.
Des nations comme l’Angleterre, tenante du titre, l’Italie, le Portugal, l’Ukraine, la Norvège et la Pologne pays hôte, sans oublier la France qui compte bien marcher dans les pas de leurs ainés, champion du Monde 2018, montreront une opposition que les Tahitiens ne rencontrent pas souvent. De plus pas mal de ces moins de 20 ans évoluent dans des clubs prestigieux.
Quoi qu’il en soit, on peut compter sur les Tahitiens pour ne rien lâcher et montrer au monde entier qu’il va falloir désormais compter avec eux. Avec ce mondial en Pologne, le football du fenua s’invite pour la deuxième fois dans la cour des grands, et il est temps de chambouler l’ordre établi, ou tout du moins marquer son territoire. Mais avant cela, il va falloir battre la Nouvelle-Zélande, et cela ne sera pas une mince affaire. Verdict ce soir à 18 heures.