Jean-Luc Arassus, président de la FFS a déclaré sur Surfsessions : « les Jeux ne vont pas révolutionner le surf mais par contre vont changer l’image de notre discipline… Notre sport bénéficie déjà d’un bon traitement médiatique grâce aux valeurs jeunes, dynamiques, progressistes, avant-gardistes que le surf véhicule. Tout ça ne sera qu’amplifié ».
Au niveau local, Lionel Teihotu, président de la fédération tahitienne de surf (FTS), espère que Michel Bourez poursuive le circuit mondial pour espérer être sélectionné en 2020 : « alors pour l’instant, c’est sur que c’est la nation française qui primera, tout comme pour Hawaii qui se présentera au tire des États Unis. Maintenant, à nous au niveau des instances sportives de surf sur le plan local, mais aussi national, de trouver des arrangements constructifs pour essayer de faire intégrer nos athlètes. On va surtout espérer que notre champion polynésien Bourez puisse continuer à suivre le circuit mondial de façon à ce que la carte polynésienne soit dans les sélectives à venir. »
Cette décision devrait permettre au surf de considérablement multiplier sa visibilité grâce à la médiatisation de masse que proposent les Jeux Olympiques. L’espoir de voir un Tahitien dans la délégation est bien présent même si celui-ci devra être engagé sous les couleurs de la France, à l’image de la championne de taekwondo Anne-Caroline Graffe.
Rédaction Web avec Karim Mahdjouba
– Le format pour le surf aux JO de Tokyo 2020 sera de 40 surfeurs (20 hommes et 20 femmes).
– La compétition olympique se fera dans les vagues de l’océan, pas dans une piscine à vagues.
– Les spots éventuels ont déjà été étudiés et sélectionnés
– La compétition se disputera sur deux semaines lors d’un Festival du surf
– Les procédures de sélection seront officialisées d’ici la fin 2016 ou en cours d’année 2017.
– Les qualifications pour les JO 2020 ne se feront pas avant 2018 ou 2019.
– Les 3 nations fortes du surf (USA, Australie et Brésil) pourraient avoir plus d’athlètes aux JO que les autres pays.
– Le CIO a déjà décidé d’un maximum d’athlètes par pays.
– La WSL soutient l’ISA et le projet olympique. Elle a d’ores et déjà assuré de la participation de ses meilleurs surfeurs.
– La culture surf sera mise à l’honneur au cours de ce Festival avec une partie artistique (musique, peinture…) et une partie sportive où seront incluent les autres disciplines de la famille du surf comme le longboard, le bodyboard…
(source : Fédération Française de Surf)