Le champion du monde d’apnée dynamique est au fenua

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Guillaume Bourdila, le double champion du monde d’apnée dynamique sans palmes, est au fenua. En juin dernier, il a pulvérisé le meilleur temps mondial. Guillaume profite de son séjour en Polynésie pour encadrer des formations. Le but : partager ses connaissances avec des amateurs de l’apnée afin de développer cette discipline encore peu reconnue du grand public.

Publié le 16/12/2020 à 16:26 - Mise à jour le 17/12/2020 à 8:27

Guillaume Bourdila, le double champion du monde d’apnée dynamique sans palmes, est au fenua. En juin dernier, il a pulvérisé le meilleur temps mondial. Guillaume profite de son séjour en Polynésie pour encadrer des formations. Le but : partager ses connaissances avec des amateurs de l’apnée afin de développer cette discipline encore peu reconnue du grand public.


Avant de faire sa démonstration, le recordman s’adonne à une étrange gymnastique respiratoire.
Une fois dans l’eau, une sensation de totale légèreté s’installe. Sa nage est lente et souple. « Ce qui m’attire c’est de ne pas avoir d’équipement sur soi et être le plus libre possible. Après, c’est quelque chose qui est assez technique parce qu’on évolue sans palme et sans matériel comme je disais, qui nous propulse. Du coup, ça demande une technique peut-être un peu plus fine au niveau aisance, etc. » explique le champion.

Sous le regard des adeptes de la discipline, le Toulousain montre comment négocier les virages pour gagner en aisance aquatique. Frédéric Duguet, président du club Apnée de Tahiti, observe attentivement : « C’est vraiment une technique très très particulière et donc il nous l’a décomposée avec des didacticiels qui vont nous permettre en fait d’enseigner au sein d’Apnée Tahiti à tous nos adhérents. »

Parcourir 236 mètres en 5 minutes sans respirer au fond d’une piscine : voilà le dernier record établi l’an dernier par Guillaume Bourdila. Un passionné qui tente à chaque sortie de bassin de dépasser ses limites : « Le jeu c’est justement de frôler avec cette limite qui est la syncope. Quand on fait du haut niveau comme nous, on essaie de flirter justement entre le moment où on va être lucide et le moment où on va être en black out, la syncope. Mais on évite cette partie-là. On sort avant, quoi qu’il arrive. »

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Avant de s’attaquer à la pratique, le Toulousain échange avec des adeptes de la discipline et met en avant quelques techniques d’assouplissements et des conseils de sécurité : « Je leur ai donné des petites astuces, des petits trucs qu’ils peuvent mettre en place tous les jours pour pouvoir être un petit peu plus à l’aise dans l’eau et progresser plus rapidement. »

Le champion restera au fenua jusqu’au 9 janvier. Il profitera des sorties en mer pour explorer les profondeurs de la Polynésie… et sans bouteilles bien sûr.

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