L’association hippique et d’encouragement à l’élevage de Polynésie française (AHEE), est toujours à la recherche de nouveaux jockeys de courses. « On manque beaucoup de jockeys. Actuellement, on en a juste 5-6. On essaie d’en former plus pourtant, en vain… » déplore Coucou Izal, président de l’AHEE, et l’un des plus anciens jockeys de Polynésie encore très actif. Pour lui, comme pour bon nombre de propriétaire de chevaux, ce ne sont pas les animaux qui font défaut. « Les gens ont peut-être peur de monter à cheval. (…) C’est un sport à risque. Il faut faire attention et être bien formé. Il faut le gilet, le casque, l’assurance… Il faut aimer ce sport » explique-t-il.

Pour palier cette carence, l’association s’est rapprochée des clubs équestres, mais ce n’est pas toujours évident car bien souvent, comme Lalie Joho, les cavaliers sont encore trop jeunes et préfèrent les sauts d’obstacles.« C’est mon papy qui m’a transmis sa passion. Il montait à cheval et c’était un grand champion. J’aimerai être une championne moi aussi. (…) Je suis plutôt équitation classique, niveau saut et dressage. Les courses, cela ne m’intéresse plus trop en ce moment, mais c’est sympa à faire. (…) Pour être un bon jockey, je pense qu’il ne faut pas avoir peur du cheval quand il se cabre et quand il va vite. Il faut aimer la vitesse et l’adrénaline » confie la cavalière de 12 ans.
Autre solution évoquée par le président de l’association hippique du fenua, celle de proposer aux jeunes des quartiers. Selon Coucou, les Polynésiens ont le potentiel pour ce sport. Profil recherché : « il faut être mince, de 55 à 60 kg » précise-t-il, aimer les chevaux bien-sûr, et être à la recherche de sensations fortes. Le reste, c’est l’association qui s’en charge.
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Les courses de ce dimanche 8 septembre ont été annulées pour pouvoir « soigner les blessés » a expliqué l’association. La prochaine journée se déroulera le 29 septembre à l’hippodrome de Pirae.
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