Les performances des athlètes pourront à l’avenir être contrôlées et sanctionnées. Le Pays a signé une convention avec l’État et obtient le soutien technique de l’agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Le droit polynésien sera mis en conformité avec le nouveau code mondial antidopage, entré en vigueur le 1er janvier dernier. « Il y a un accompagnement juridique aussi car il va falloir qu’on remette à niveau nos textes qui sont devenus caducs, ce qui fait que nous avons perdu l’habilitation et la reconnaissance de l’organisation mondiale de l’anti-dopage, au même titre que l’organisme océanien » explique Heremoana Maamaatuaiahutapu, ministre de la Culture, de l’environnement, en charge de la jeunesse, des sports et de l’artisanat
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À son échelle, le pays veut resserrer l’étau contre les athlètes qui auraient tendance à tricher pour gagner. Avec cette remise à plat du cadre réglementaire, le pays s’inscrit dans les standards internationaux en vue des grandes compétions sportives locales. La Polynésie compte aussi dans son calendrier sportif l’étape de surf des Jeux Olympiques de 2024, et l’organisation des Jeux du Pacifique en 2027.
Grace à cette convention, des agents de contrôles seront formés en France. Une seule personne de la direction de la Santé est pour l’heure habilitée à la lutte contre le dopage. « Ce n’est pas suffisamment bien-entendu, mais nous espérons aller très vite. L’accompagnement de l’AFLD va nous permettre d’éviter de faire des erreurs dans les démarches que nous faisons. Par exemple, le choix des laboratoires avec qui nous allons travailler, on est sûr que ce seront des laboratoires accrédités. » précise le ministre.
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Le pays souhaite que l’Institut Malardé obtienne le feu vert de l’AFLD pour être habilité à faire les tests. Dans sa politique de lutte contre le dopage, la prévention sera également au cœur des compétitions.