La Nouvelle-Zélande dans la peau d’un vainqueur

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Publié le 07/07/2018 à 12:56 - Mise à jour le 24/06/2019 à 15:53

Plus de 400 rameurs néo-zélandais seront présents. Certains sont arrivés à Tahiti depuis déjà plusieurs semaines. C’est le cas de la redoutable équipe féminine Te Paerangi Waka Ama, bien déterminée à décrocher l’or.

Chaque matin, c’est le même rituel. Après le footing elles s’entrainent plusieurs heures. Ces quinze jeunes femmes, sont arrivées à Tahiti avec plusieurs semaines d’avance, pour prendre leurs marques et surtout s’habituer à la chaleur. « Il fait vraiment très chaud. Je sais qu’ici à Tahiti c’est l’hiver, mais croyez-moi, en ce moment, chez nous, les températures sont glaciales ! » assure Maori Tere le coach des moins de 19 ans.

Mais les néo-zélandaises n’ont pas eu l’air de trop souffrir du climat lors du Heiva. « On est arrivée à la deuxième place au Heiva Mataiena. C’est super, c’était un bon entrainement en vue des mondiaux » s’exclame Kateao Barber Horne.

Pour la plupart de ces filles, c’est un premier voyage à Tahiti, sauf pour Inamaru Tere, qui, l’an dernier, a remporté le Te Aito dans la catégorie des moins de 19 ans. « J’étais choquée, j’arrivais pas à croire que j’étais première. J’étais concentrée sur ma performance, mais mon but c’était surtout de m’amuser en participant à cette course ».

Bons en longue distance, c’est surtout en sprint que les néozélandais sont redoutables. Lors des championnats du monde de 2016, les kiwis ont battu la Polynésie en raflant 30 médailles d’or. Et ils comptent bien réitérer l’exploit cette année.

 » Oui, On est de retour aux championnats du monde pour se battre à nouveau pour le titre. Je pense qu’on s’est bien préparé pour cette compétition. C’est pourquoi je me sens confiant, je crois en nos équipes », estime Maori Tere.

La semaine prochaine, ces filles seront rejointes par près de 400 autres Néo-Zélandais venus participer aux championnats du monde. Elles resteront à Tahiti jusqu’en août, pour tenter leur chance sur longue distance, lors du Te Aito 2018. 
 

Rédaction web avec Tamara Sentis

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