Kauli Vaast, l’avenir du surf polynésien

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Publié le 26/12/2016 à 9:40 - Mise à jour le 24/06/2019 à 15:59

C’est à Hawaii que David Michel journaliste à L’Equipe a rencontré Kauli, à l’occasion du Pipe Masters remporté par son compatriote Michel Bourez. Revenant sur son année sportive, Kauli avoue « ces derniers temps je me suis un peu laissé aller. J’ai mal surfé lors de ma dernière compétition, les championnats du monde aux Açores. C’était ma faute. Mais désormais je me suis reparti de l’avant et j’aimerais bien avoir des entraînements spécifiques ».

Reconnaissant qu’il lui faudrait un coach perso, il explique que « A Tahiti, ce n’est pas simple d’avoir quelqu’un qui te suive tout le temps. Ça me ferait du bien pour le physique et mon mental. Mais si je reste proche de professionnels comme Jérémy (Florès), je pense que ça va m’apporter beaucoup ».

Abordant les points sur lesquels il lui faudrait s’améliorer, il ne cache pas que le mental, lui fait défaut: « Quand, dans une série, il te reste une minute et que tu cherches un gros score, quand tu as un mental performant, ça change tout. Il faut vraiment que je travaille sur ce point, que je sois plus concentré. En compétition, il est également important de savoir gérer la pression. Pour cela, j’ai compris qu’il fallait savoir prendre du plaisir, sinon tu n’arrives à rien. Il faut aussi être bon tactiquement. Le surf, ce n’est pas que de la technique ».

Concernant l’année à venir et les prochaines, « Je vais faire tous les Pro Juniors en Europe. Et quand je serai en trip dans un endroit du monde, comme ici à Hawaii, j’en profiterai pour participer aux compétitions juniors du moment. En début d’année, je vais en faire un à Sunset Beach (…) L’idée est de faire les QS. Ensuite, mon objectif est de me qualifier pour le CT. Je suis fait pour la compétition. J’aime gagner et surtout je déteste perdre. Je suis d’ailleurs mauvais perdant. »
 

Rédaction Web avec L’Equipe

Kauli Vaast à Papenoo en mars 2016

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