Elle, plus que d’autres, semble défier le virus… L’Insep, où elle vit et se forme d’habitude, a fermé comme de nombreux établissements, alors Krystal a dû faire un choix…
« J’ai quand même pensé rentrer à Tahiti, confie-t-elle. Mais avec les mesures qui ont été prises aux Etats-Unis par M. Trump et les vols qui n’étaient pas assez fréquents, après réflexion il était préférable que je reste en métropole et que je fasse mon confinement à Bordeaux chez mes grands-parents. Comme ça je serai opérationnelle dès qu’il faudra repartir. »
En attendant, elle reçoit des consignes quotidiennes de ses entraîneurs pour pratiquer son sport et garder la forme. Une situation difficile d’autant plus que Krystal respecte bien les mesures de confinement.
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« On n’a pas le droit de sortir, mis à part pour aller faire des courses, aller à la pharmacie, chez le médecin si besoin. Les mesures de confinement sont très strictes et pas toujours respectées d’ailleurs, regrette-t-elle. Et c’est bien dommage parce que c’est seulement grâce à nous que tout ça pourra s’arrêter. »
Et la médaillée de bronze par équipe au dernier championnat de France est impatiente de retrouver les tatamis.
« La première chose que je ferai, c’est rentrer à Paris évidemment, et retourner à l’Insep pour repartir à l’entraînement, sourit-elle. Parce que malgré tout ça, on a quand même des objectifs à tenir. On a des compétitions qui, j’espère, ne seront pas annulées, donc on va quand même repartir à l’entraînement pour s’entraîner pour les futures échéances, même si c’est que l’année prochaine. »
D’ici là, Krystal a quand même des examens à travailler : elle prépare un diplôme universitaire en gestion des activités physiques et socioculturelles, et là encore, ce n’est pas vraiment en adéquation avec le confinement…