Le directeur général du comité Paris 2024, Etienne Thobois, est arrivé lundi soir. Avec une délégation, il est venu préparer les compétitions de surf qui se dérouleront à Teahupo’o. C’est la première fois qu’une collectivité d’outre-mer française participe aux Jeux Olympiques d’été.
Ce mardi matin, le Pays et la délégation ont signé la convention « Terre de Jeux 2024 », un label qui engage les deux parties sur trois axes : la célébration, l’engagement et l’héritage. Cette convention s’inscrit également dans le respect des lieux. Le Pays assure que le site d’accueil des épreuves de surf sera préservé et que les aménagements seront éphémères.
Etienne Thobois lui-même s’est engagé à ce qu’aucune construction ne vienne défigurer le paysage : « c’est véritablement l’obsession de Paris 2024, c’est de s’insérer et de s’adapter aux situations existantes. C’est vrai en métropole où on construit très peu, où on construit simplement les choses dont on a vraiment besoin. On construit deux sites sportifs et un village olympique, mais par exemple pas d’infrastructures de transport, on s’appuie sur l’existant. Et ça sera la même chose ici à Teahupo’o et à Tahiti, c’est vraiment très important pour nous que les Jeux s’adaptent à l’environnement et pas l’inverse. On est là pour travailler avec le Pays, avec les collectivités locales, pour bien comprendre quels sont les besoins, comment on peut éventuellement améliorer certaines choses. On a cité quelques infrastructures qui nécessitent une rénovation, un rafraichissement. Là-dessus, on sera en soutien évidemment. Et sur le reste, on fait du temporaire et puis quand on repart, le site reste dans l’état dans lequel il était ».
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Durant quatre jours, les membres du comité et ceux de la fédération française de surf travailleront sur l’organisation des épreuves olympiques. Leur venue vise uniquement à faire un repérage technique. Le comité doit également rencontrer les communes concernées par l’événement.
Pour la mairesse de Teahupo’o, Roniu Tupana Poaeru : « c’est une grande chance que nous avons. Nous allons accueillir avec joie et avec grand plaisir les JO », tout en « limitant l’impact environnemental » sans « changer notre mode de vie » et en restant « à l’écoute de la population ».
250 personnes sont attendues pour l’organisation des épreuves. Quant aux spectateurs, ceux-ci devraient rester majoritairement des locaux selon Etienne Thobois.