« Le tartan de la piste d’athlétisme est tout décapé, ils doivent reposer un nouveau tartan. Dans le stade, de nouvelles coquilles de siège doivent être posées. Les revêtements des cours de tennis doivent également tous être refaits », indique Teva Bernadino.
Mais les promoteurs affirment qu’ils tiendront les délais. Ce qui inquiète davantage le Comité olympique de Polynésie française (COPF), ce sont les conditions d’hébergement de la délégation polynésienne, pour lesquelles il débourse tout de même 17 millions de Fcfp, pension complète comprise. Des conditions qui pourraient nuire à la performance.
« Les athlètes n’ont pas de confort au niveau des cabines de douche, des toilettes, pour dormir, poursuit Teva Bernadino. On nous dit que des lits superposés seront posés pour les sportifs. Peut-être qu’ils sont en construction, mais on ne les a pas vus. Par contre on a vu des matelas, des insectes… Si nos athlètes doivent dormir à même le sol pendant une à deux semaines, ça ne sera pas possible. »
Pour le transport en tout cas, le problème est résolu. Un avion d’Air Tahiti Nui sera spécialement affrété. La convention de partenariat a été signée ce lundi matin, une façon de rassurer les sportifs. Reste que dans les textes, la Polynésie n’a réintégré le comité olympique du Pacifique qu’à titre provisoire.
Les Jeux du Pacifique commencent le 7 juillet avec 4 000 athlètes de la région, dont 535 de Tahiti.
La Polynésie a été la première nation à envoyer une délégation en repérage aux Samoa, en vue des prochains Jeux du Pacifique, et le bilan est assez inquiétant. Teva Bernardino et Michel Sommers viennent d’y passer une semaine. Ils n’y ont pas vu beaucoup d’infrastructures sportives, seulement des chantiers. La piscine, par exemple, n’est qu’un vaste champ d’échafaudages.
Rédaction web avec Tamara Sentis et Naea Bennett