Cette victoire à la Hawaiki Nui Va’a, c’est la consécration, l’aboutissement d’une saison quasi parfaite pour Shell Va’a ?
« Oui. On ne s’est pas préparés pour rien ! (…) Cela fait du bien pour nous de terminer une année complète sur la plus belle des victoires. Cela fait du bien au mental pour l’année prochaine. »
Vous avez fait partie de l’équipage à la première ainsi qu’à la troisième et dernière étape. Quel est votre rôle au poste n°5 ?
« Sur la pirogue, chacun à son rôle. On essaie de le tenir durant la course. Mais c’est sûr qu’être le numéro 5, c’est ramer en même temps, aider celui qui est derrière nous, mais aussi pousser pour aider les copains devant qui portent la pirogue. »
On va parler un peu de choses qui fâchent… Que s’est-il passé à la deuxième étape, qui est quasiment à chaque fois maudite pour Shell ? Vous avez du mal à la gagner…
« (…) Cette année, on est partis un peu confiants sur l’étape, car les copains étaient prêts, ils étaient forts. On regrette pas de les avoir mis. C’est peut-être quelque chose qui va nous forger pour l’année prochaine. Je pense que cette année, cette étape a vraiment été dure. »
Avez-vous effectué les tests anti-dopage ? Que pensez-vous du fait que votre patron ait offert ces tests au comité organisateur.
« Tout d’abord, je voudrais remercier notre patron d’être toujours derrière nous, et de nous donner aussi en quelque sorte ça. Sur les réseaux sociaux où on est critiqués, on nous dit qu’on a atteint un niveau de dopage, qu’on prend des produits illicites etc. Mais en faisant ça, notre patron nous transmet la confiance qu’il a envers nous, pour montrer à tout le monde que ses rameurs sont clean et que si on gagne, c’est grâce à notre acharnement au travail, aux entraînements et à notre assiduité. »
La Hawaiki Nui Va’a étant finie, est-ce que la saison est finie pour vous aussi ? Qu’allez-vous faire pendant les deux prochains mois, un départ en vacances ?
« Chacun se consacre à sa famille maintenant que la course est terminée. Car durant toute l’année, on a du mal à être avec eux, on se lève tôt le matin, on revient tard le soir… On ne voit pas vraiment nos ami etc. Je pense que là, ça va faire du bien à tout le monde de se vider la tête et de reprendre un peu d’énergie et de forces pour l’année prochaine. »