Il est 7 heures, ce lundi, quand le Tahiti Nui 8 accoste au quai de Fare. La rampe tout juste abaissée, les bénévoles du comité Hawaiki Nui Vaa, ainsi que les équipes participantes, procèdent au déchargement des pirogues. Dernière étape avant la pesée.
« Nous ne sommes que huit à faire ce Hawaiki Nui. Mais ce n’est pas la quantité qu’on cherche. On cherche l’union, l’entente, et la qualité du travail que l’on va fournir », témoigne Tiurai Jones, rameur du team Tohie’a.
Comme pour chaque course fédérale V6, les embarcations doivent peser au minimum 150 kilos et être aussi parées des signalétiques officielles. « On veut gagner du temps sur l’efficacité du travail. Ce sont les rameurs qui doivent assurer leur travail, selon les directives réglementaires. Les autocollants des clubs doivent être posés sur le vaa, avant la pesée, et non pas pendant, ou après. Et de chaque côté », explique Alexandre Wohler, le directeur adjoint des courses.
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Double sécurité
« Demain, on aura la deuxième journée jusqu’à 14 heures (…) On doit contrôler la mise en place des lests (…) et surtout la conformité des stickers apposés. On regarde partout », renchérit Elise Maamaatuaiahutapu, la présidente du Comité organisateur.
Pour rappel, l’an dernier, en raison de mauvaises conditions météorologiques, un équipage s’était perdu en haute mer avant d’être secouru. « On appréhende demain. S’il y a du vent, ça va, mais si c’est couvert et que l’on ne voit pas Raiatea, c’est un peu délicat. On est obligé de mettre une double sécurité sur l’eau pour mieux encadrer nos rameurs », ajoute celle-ci.
Le départ de la 30ᵉ édition de l’évènement vaa de l’année sera donné ce mercredi. Une étape importante pour tous les clubs, car elle préfigurera de la suite de la compétition.