Cela créerait des embouteillages et provoquerait des accidents. Les rations d’eau sont donc doublées au départ, ce qui fait que le départ se montre plus laborieux. Les pirogues tardant à prendre de la vitesse, alourdies par le poids.
Croire que le lagon offre un écrin protecteur aux pirogues, celles-ci n’ayant pas à lutter contre la houle, les courant etc… est faux. Il y a en moyenne 450 bateaux suiveurs qui provoquent des remous, ceux-ci allant rebondir sur la barrière de corail et revenant pour retaper sur la côte. Un peu comme dans une baignoire.
C’est là que le peperu (barreur) entre en jeu. Lui seul peut faire en sorte que la pirogue ne soit pas ballotée par le retour de houle. Pour cette étape sprint, il est indispensable de sortir du lagon dans les 10 premiers. S’extirper dès le départ de la masse des pirogues, si on veut avoir une chance de l’emporter. C’est une des grosses difficultés de cette étape.