Hapkido : 30 Tahitiens se préparent à partir en Corée du sud

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Publié le 25/02/2019 à 10:57 - Mise à jour le 24/06/2019 à 15:50

Le hapkido est un art martial sud coréen composé de percussions avec les poings, les pieds, les coudes et les genoux, mais aussi des projections, des clés articulaires et des techniques de self-défense.
 
« Dans les autres disciplines, comme le taekwondo, on ne frappe pas en-dessous de la ceinture, précise Jean-Marc Cheong, 3e dan de hapkido, à la tête du club Jin Jung Kwan de La Mission. Alors qu’avec le hapkido, qui est vraiment inspiré du self-défense, on frappe aussi bien au niveau des chevilles, des genoux, des parties génitales, partout… Après, au niveau des chutes, ce sont des chutes spectaculaires parce qu’on les travaille pour pouvoir éviter justement que nos adhérents ne se blessent lors de techniques de finition de clés, etc. »
 
Jean-Marc est titulaire du brevet d’Etat de hapkido. Il est le représentant du Hapkido Jin Jung Kwan au fenua. Dans six semaines, il accompagnera une trentaine de ses élèves en Corée du sud où ils suivront un stage auprès du grand maître Lee Chang Soo, 9e dan. 
Parmi nos Tahitiens, dix tenteront même de passer leur ceinture noire. Une première en Polynésie.
 
« Là, ils vont aller dans le berceau même du hapkido en Corée du sud et le passer directement avec le headmaster, le grand maître de la plus grande fédération mondiale de hapkido et qui va les juger sur leurs compétences », détaille Jean-Marc.
 
« Trente Tahitiens qui partent, ce n’est pas rien. Ça montre la volonté de développer le hapkido Jin Jung Kwan en Polynésie », confie de son côté Maxime Perreaut, instructeur de hapkido Jin Jung Kwan 4e dan au club de Saint-Didier à Lyon. Il est actuellement au fenua pour mener un stage d’un mois mais aussi contrôler le niveau technique de nos représentants pour qu’ils soient prêts pour le passage de grade.
 
Et ce qu’il a vu lui a plu. « Le hapkido polynésien est très bon, quasiment similaire au niveau européen, bien qu’éloigné de l’Europe, assure-t-il. J’ai été agréablement surpris, notamment par la volonté du professeur et des élèves, de leur assiduité, du niveau technique, de la souplesse et de la force. »
 
Le groupe partira en avril. En attendant, les cours continuent dans l’enceinte de l’école Fariimata du lundi au vendredi de 15h30 à 19 heures et le samedi de 9 heures à 11 heures.
 

Rédaction web avec Oriano Tefau

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