Les trials de la Tahiti Pro reportés à dimanche

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Les trials n’ont finalement pas eu lieu aujourd’hui. En raison de conditions extrêmes sur le plan d’eau avec des vagues pouvant dépasser les 5 mètres, les organisateurs ont préféré reporter la compétition à dimanche. Mais certains de nos riders ont profité de cette énorme houle pour exécuter quelques sessions en "tow-in".

Publié le 17/08/2019 à 14:00 - Mise à jour le 17/08/2019 à 17:02

Les trials n’ont finalement pas eu lieu aujourd’hui. En raison de conditions extrêmes sur le plan d’eau avec des vagues pouvant dépasser les 5 mètres, les organisateurs ont préféré reporter la compétition à dimanche. Mais certains de nos riders ont profité de cette énorme houle pour exécuter quelques sessions en "tow-in".

Une grande partie de la Polynésie française est depuis vendredi en vigilance jaune pour fortes houles. Météo-France Polynésie avait annoncé du gros swell pour les trials avec potentiellement des séries aux alentours de 4 mètres / 4 mètres 50, exceptionnellement les 5 mètres 50 / 6 mètres pour la « bombe de Havae ». Et en effet, la houle s’est affirmée ce matin offrant ainsi des vagues évaluées à trois mètres minimum, le tout en marée basse, donc très peu d’eau au niveau du récif. Dans ce genre de conditions exceptionnelles et à partir d’une certaine taille de vague, il est difficile de s’élancer à la force des bras. Certains riders qui ont l’expérience du spot de Havae ont préféré se faire tracter par les jet-ski, ce qui n’est pas autorisé dans la compétition.

« C’est une journée extrême, vu les conditions de houle qui se sont affirmées ce matin, en marée basse en plus. C’était très difficile pour toute l’organisation de lancer dès 7 heures 30 comme prévu la compétition. (…) Il y a des vagues intermédiaires entre les bombes qui font plus de 5 mètres, et il faut surtout ne pas les rater, car sinon on n’a pas le temps ensuite de ramer parce que derrière il y a une autre bombe qui arrive. Il y a beaucoup d’hésitation de la part des surfeurs à s’engager dans ces conditions, et surtout, ne pas pouvoir prendre une vague. Car avec cette taille, arriver directement sur le récif où ça monte d’un coup, il faut vraiment être un super nageur pour pouvoir prendre la vague » a expliqué Lionel Teihotu, président de la Fédération Tahitienne de Surf.

Les 32 surfeurs des trials ont finalement vu les call de 7 heures 30, 8 heures et 9 heures annulés afin de préserver les compétiteurs, mais également les plaisanciers, les water patrols et le public présents.

Et bien que la compétition soit en stand-by, certains chasseurs de gros ont su tirer parti. Des locaux chevronnés du spot ont quand même pris quelques vagues, tels que Ariihoe Tefaafana, Kevin Bourez, Mihimana Braye, Tikanui Smith ou encore Vetea David. Des sessions impressionnantes et de bon augure pour la promotion du fenua. La vague mythique de Teahupoo est devenue une véritable manne financière pour la commune. Une vingtaine de navettes a été agréée par la direction des affaires maritimes pour transporter les plaisancier qui désirent profiter du spectacle pour un coût allant de 2 000 à 3 000 Fcfp.

Prochain rendez-vous pour les trials, si la houle le permet, demain dès 6 heures 30.

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