Effectuer le plus de répétitions possible en 30 minutes, voilà ce qu’est un marathon de développé-couché.
Composée de trois membres qui se relaient, chaque équipe élabore sa stratégie afin d’être la plus efficace et performante lors de l’épreuve. Pour se faire, un bon entrainement est nécessaire si l’on veut espérer arriver en tête. « Il faut faire beaucoup de séries et des répétitions de plus de 10. En dessous des 10, on travaille la force, et en dessus des 10, c’est le marathon d’endurance » explique Andy Faremiro, responsable de la Commission de Force de la FPHMDA (Fédération Polynésienne d’Haltérophilie, Musculation et Disciplines Associées) et athlète.
Combien de séries à effectuer par personne, à quel moment prendre une pause ou encore l’ordre de passage… Tels sont les paramètres qui rentrent en compte et qui peuvent influer sur la performance de chaque équipe.
Afin de compter chaque portée et veiller au respect des différentes règles, deux arbitres sont attitrés à chaque équipe participante. « Il faut tendre les bras, et que la tête et les pieds soient au sol » précise Andy.
Pour l’épreuve reine des 100 kilos, pesant moins de 130 kilos, c’est l’équipe de Paea Powerlifting qui se classe en première position avec 881 répétitions, suivie de Tahiti Iti Gym avec 802 répétitions et Taurea no Mamao, sur la dernière marche du podium, avec 765 répétitions.
Le prochain marathon de développé-couché se déroulera samedi 30 mai, toujours à Paea, et sera organisé par le club de Paea PowerLifting.