Football : l’entraineur Antoine Kombouaré en visite en Polynésie

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Antoine Kombouaré, entraineur de football professionnel actuellement au fenua, était l'invité de notre journal télévisé :

Publié le 19/10/2020 à 11:03 - Mise à jour le 19/10/2020 à 15:41

Antoine Kombouaré, entraineur de football professionnel actuellement au fenua, était l'invité de notre journal télévisé :

TNTV : Vous êtes sur le territoire pour rencontrer les éducateurs de football. Par qui avez-vous été missionné ?
Antoine Kombouaré : « C’est tout simplement suite à l’invitation de mon frangin, Pascal Vahirua, qui est président des éducateurs polynésiens, avec Emmanuel Liparo. Ils ont monté ce projet-là il y a quelque temps et ils m’ont proposé de venir. Et comme c’est son club aujourd’hui, c’est avec immense plaisir que j’ai accepté la proposition, et c’est aussi l’occasion de venir visiter le fenua et voir la famille. »

(…)

Quelle sera votre mission principale durant votre séjour au fenua ?
« Rencontrer les différents éducateurs, échanger, partager nos différentes expériences, leur faire comprendre aussi qu’on est avant tout des éducateurs. C’est vrai qu’on parle d’éduquer les enfants, les jeunes, et qu’il n’y a pas de différences entre le monde pro et le monde amateur. Souvent, on en fait des tonnes en disant que les pros, c’est un autre monde, mais non. Tous les pros aujourd’hui viennent de clubs amateurs. C’est une belle rencontre en perspective. »

Ce n’est pas la première fois que vous venez. Avez-vous un lien privilégié avec Tahiti ?
« Bien-sûr ! Déjà, je suis de Nouvelle-Calédonie, donc pas très loin, même si ça fait près de 40 ans que je suis en métropole. Mais surtout, j’ai une épouse polynésienne. On a des enfants. Donc on a toute la belle-famille ici. C’est l’occasion de les revoir, ainsi que les amis… Je suis content de venir. En tout cas, c’est toujours pour moi un énorme plaisir de revenir au fenua. »

Vous qui avez travaillé plus de 20 ans dans le football professionnel, que pouvez-vous apporter à nos éducateurs ?
« J’ai joué pas loin de 17 ans au plus haut niveau, donc ça fait 20 ans que j’entraine, ça fait pas loin de 40 ans en tout. La première marque des sportifs de haut niveau, c’est l’humilité. Donc on va venir surtout les écouter, échanger, partager nos différentes expériences. Et moi, par rapport à leurs questions qui me seront posées, répondre à leurs attentes. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, je mets le côté professionnel de côté, j’ai envie de venir les rencontrer, leur dire que même si on est là-bas, on pense à eux. Ils font un travail difficile, compliqué. La plupart sont des bénévoles. Alors que nous, on a de la chance, on est des professionnels, on a de la chance d’avoir fait d’une passion un métier. Donc aujourd’hui, c’est vraiment venir leur dire que je suis à leur disposition, j’ai envie de partager un petit moment avec eux, c’est ça qui est important. »

Que pensez-vous du niveau footballistique du Pacifique ?
« À l’époque, à Tahiti, il y avait des grands clubs, Central etc. et des très grands joueurs avec les Bennett… Il y a eu un petit creux, à l’image de la Nouvelle-Calédonie, et puis là, ça revient. Maintenant, il y a des moyens. La FIFA investit sur le territoire, au niveau des fédérations etc. Donc il y a des moyens aujourd’hui pour mettre en place des infrastructures, des entraineurs, des éducateurs… Pour moi, le niveau est en train de bien revenir. Et c’est vrai qu’on aimerait voir nos clubs du Pacifique un peu plus figurer, quand ils viennent pour les coupes de France, sur le Pacifique… qu’ils viennent en métropole, et à travers les championnats mondiaux où ils participent. Les voir réussir et montrer qu’on est capable de faire du bon travail en Polynésie. »

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