Et nos deux nageuses ne ménagent pas leurs efforts pour atteindre le haut niveau, et faire le plein de titres. « Cela fait un an qu’elles s’entraînent, explique Johann Bouit, préparateur physique. On a démarré avec une préparation physique générale et maintenant on attaque le travail spécifique, à savoir l’explosivité, la résistance et la flexibilité. » Mais dans quel état d’esprit sont nos deux espoirs de la natation polynésienne à quelques jours du départ et de l’échéance sportive ?
> Gérer le stress
« Moi je stresse parce que c’est ma première compétition en France », avoue Hereiti Moro. « Et moi, j’ai un peu plus l’habitude des compétitions et c’est un peu la même routine à chaque fois, donc ca va, je ne stresse pas de trop », relativise Poerani Bertrand.
Quant à leurs ambitions : » J’espère faire des records de Polynésie, et elle, j’espère qu’elle battra des records aussi chez les plus jeunes », espère Poerani.
Si la condition physique est primordiale pour le haut niveau, il est un domaine à ne pas négliger. La gestion du stress. Et pour cela la participation de Mike Cowan, ostéopathe, est importante. « Apprendre à se connaître, apprendre à connaitre son stress permet de mieux le gérer. C’est super important. Plus que le physique. Il y en a qui sont super forts à l’entraînement et qui perdent leurs moyens en compétition. »
Hereiti ouvrira le bal en participant au critérium promotionnel à Rennes. Une semaine plus tard, ce sera au tour de Poerani, au critérium élite de Laval. Les deux championnes veulent porter haut les couleurs de l’OLP, mais surtout de la Polynésie.