Crossfit : succès pour la 2e édition des Polynesian battle games 2023 

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C’est vendredi matin que le coup d’envoi des Polynesian battle games 2023 a été donné au stade Bambridge de Tipaerui à Papeete. La 2e édition a remporté tout autant de succès que la première avec 187 athlètes engagés et des spectateurs venus en masse....

Publié le 09/04/2023 à 16:18 - Mise à jour le 10/04/2023 à 13:42

C’est vendredi matin que le coup d’envoi des Polynesian battle games 2023 a été donné au stade Bambridge de Tipaerui à Papeete. La 2e édition a remporté tout autant de succès que la première avec 187 athlètes engagés et des spectateurs venus en masse....

Les Polynesian battle games 2023 se sont déroulés ce week-end. Au programme de la première journée, vendredi, 3 WODS (session sportive composée de plusieurs exercices réalisés à haute intensité) : après une course à pied de 8km du côté de la mission, les athlètes se sont retrouvé à la salle Maco Nena à Tipaerui. Là, ils ont enchaîné les 2 dernières épreuves.

Les master femmes ont effectué des « knees to hips » : suspendues sur une barre elles devaient lever les genoux au-dessus des hanches et retendre les jambes en arrière 10 fois avant d’enchaîner sur du hang clean, un mouvement d’épaulée avec une haltère pour terminer par des air squats. Les participantes devaient répéter le circuit durant 10 mn, et effectuer le maximum de répétitions.  « Je m’attendais à faire seulement 5 tours parce que le fait de répéter le même mouvement, les cuisses ont cramé » confie Heimata Kervella, compétitrice.

En individuel ou en équipe de 2, les compétiteurs devaient effectuer 8 WODS répartis sur les 3 journées. « Le principe c’est, selon les WODS, soit de faire un maximum de répétitions dans un temps donné, soit de finir le plus vite possible les répétitions dans le temps donné, explique Arnaud Kressmann, organisateur. Jour après jour ils cumulent des points et ceux qui ont le plus de points à la fin des trois jours ont gagné. »

Le 3e WOD : le snatch ladder, une épreuve d’haltérophilie qui consiste à soulever une barre avec une charge qui augmente progressivement jusqu’à 120 kg. Dans cette série, les frères Tahiaipuoho ont été les plus rapides mais n’ont pas réussi à atteindre les 125kg.

Pour cette 2e édition, 187 athlètes du fenua mais aussi de Nouvelle-Calédonie et de métropole se sont engagés.

Trois WODS étaient au programme de la 3e journée ce dimanche. Vu la forte participation, les organisateurs ont dû lancer deux épreuves en simultané pour respecter le programme et rester dans les temps.

La « pool party is going bad » consistait à faire plusieurs longueurs de natation, avant de faire le tour du stade avec une charge de 30 kg pour les femmes et 40 pour les hommes, pour terminer en marchant sur les mains sur une distance de 30m… pas facile avec cette chaleur. « En faisant le tour avec le sac de 40kg, on a les bras quand même tétanisés. Et le fait de nous faire marcher sur les mains, ça amplifie la difficulté« , raconte Hiro Toomaru, compétiteur.

Le WOD 5 était un semi-biathlon avec 60 secondes sur un appareil simulant les mouvements du ski de fond et du tir sur cible en airsoft. La concentration était de rigueur malgré l’essoufflement… Pour Emma Gillart de l’équipe des « patates douces », l’épreuve s’est avérée compliquée, en particulier à cause « de la chaleur. Il faut éviter d’avoir les bras qui tremblent et bien viser dans la cible. J’ai fait 3 dans le mile. »

Tous les experts du crossfit sont présents. Plusieurs sont habitués à ce genre de compétitions à l’étranger, à l’image de Mickael Galera : « C’est un bon entrainement pour aller à l’international. On voit l’engouement que ça prend ici. Ça va être top. »

Durant cette 3e et dernière journée, la fatigue s’est faite sentir. La compétition s’est poursuivie jusqu’en fin d’après-midi ce dimanche. Il faudra attendre les résultats pour connaître les vainqueurs. La Polynesian battle games 2023 a remporté un vif succès. Les organisateurs promettent du lourd pour l’année prochaine.

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