Championnats du monde de va’a marathon : de l’or, aussi, pour les commerçants

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Publié le 28/06/2017 à 8:00 - Mise à jour le 24/06/2019 à 15:57

« On est dans le berceau du va’a en Polynésie. C’est un peu la Mecque. Donc un étranger, quand il vient ici, il achète local ».

Et cet athlète du Team Guyane, Julien Besson, en est l’exemple puisqu’il vient d’acheter trois va’a à un constructeur local et des rames pour toute son équipe : « Nous avons essayé plusieurs rames et c’est la plus légère et la plus costaud ».

La gérante de la société, Nathalie Pelou, est pour le moins ravie. « Nous sommes présents chaque année à la Te Aito. Là, c’est un peu l’équivalent de trois Te Aito et d’affilée », sourit-elle.

Constat identique dans la société qui a obtenu les droits des championnats du monde pour les produits textiles. Ce jeudi matin, ils étaient nombreux, locaux comme étrangers, à se presser sous sa guérite.

« Il y a eu une explosion des ventes dès qu’on s’est installé », explique la gestionnaire, Turia Paie.

« Les tee-shirts avec le nom Tahiti dessus et le drapeau partent comme des petits pains. D’ailleurs, on en a plus. On a du faire un réassort mais aujourd’hui c’est férié, donc rien ne peut sortir de la zone sous douane », regrette-elle.

Il n’empêche que l’entreprise « quadruple» son chiffre d’affaires comparativement à « une vente journalière classique en boutique ». « Les étrangers ne comptent pas. Ils achètent pour 50 000, 60 000 francs », constate la jeune femme.

Les quelques artisans présents, tous originaires de Pirae, y trouvent aussi leur compte comme l’explique Teraiano Tehuiotoa, le responsable de la zone artisanale : « Les athlètes étrangers, dès que ça les intéresse, ils prennent et ne négocient pas. Nous sommes très satisfaits ».

Rédaction Web

 

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