La famille s’est spécialisée dans la construction de canoés traditionnels canadiens puis les plus jeunes se sont intéressés au va’a.
Et aujourd’hui, ils pratiquent les deux disciplines qui, selon eux, ne sont pas si différentes : « En fait, il y a beaucoup de similitudes. Nous avons aussi de grands canoés traditionnels de 11, 6, 2 ou une place. Pour ramer, la technique est la même et c’est aussi un état d’esprit, comme pour le va’a. Nous ressemblons un peu aux Polynésiens ».
Si la pirogue canadienne a pu prendre le départ de la course « Open Men V6 », elle n’est malheureusement pas arrivée au bout du parcours. La faute à un chavirage à quelques kilomètres de la délivrance et ce, bien que ses rameurs s’étaient entrainés pendant un an dans les eaux froides du Canada.
« Les vagues étaient très grosses. C’est quand même une petite déception. On aurait au moins aimé finir la course », sourit Gus Morris impressionné par la concurrence : « Le niveau est très très élevé. Il va nous falloir des années d’entraînement pour l’atteindre ».
Mais l’équipage se dit enchanté de participer à ces championnats du monde et de représenter « le Canada et la First Nation ». De surcroit au fenua, berceau du va’a : « Tahiti est vraiment un super pays. On adorerait revenir ». Seul bémol et de taille: « le voyage coûte cher ».