Inscrit en V1 open, cet Autrichien en charge de l’innovation numérique au vice-rectorat s’est pris de passion pour la rame il y a trois ans. Il se souvient : « J’ai commencé sur le lagon, en face de chez moi. Quand j’ai appris qu’il y allait avoir les championnats du monde, j’ai eu envie d’y participer et je me suis renseigné sur comment faire… On s’est rendu compte que personne en Autriche ne faisait ce sport… »
Bernhard Walzl décide d’endosser le maillot de son pays. Il achète une pirogue aux couleurs de son pays, qui sont aussi les couleurs du fenua et s’élance dans la compétition.
> Le va’a, au-delà des frontières
Sans sponsor, Bernhard Walzl fait office de petit poucet dans ces championnats du monde. Son objectif : atteindre au moins le repêchage. Le compétiteur souligne : « C’est un grand challenge c’est une grande fierté de porter les couleurs de mon pays pendant cette compétition. Je suis confiant. Le but : ne pas être dernier. […] Je vais montrer ce qu’on peut faire en Autriche aussi. »
De retour de six mois de voyage, le rameur manque cruellement d’entrainement. Mais l’esprit est là. Pour tenir les 500 mètres de distance imposés, il multiplie les coups de rame sur le plan d’eau devant chez lui. La rame reste avant tout un plaisir de glisse.