Benjamin Zorgnotti remporte le championnat de semi-marathon

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Une soixantaine de coureurs ont pris le départ dimanche matin du stade de Hitiaa pour le championnat de Semi-marathon. C'est Benjamin Zorgnotti qui s'est imposé en bouclant les 22km en 1h13mn et 40 secondes, avec 3 minutes d’écart sur son poursuivant, Damien Trocquenet. Chez les dames, c’est Elodie Touffet qui s’impose en 1h et 33min.

Publié le 31/01/2022 à 11:31 - Mise à jour le 31/01/2022 à 11:31

Une soixantaine de coureurs ont pris le départ dimanche matin du stade de Hitiaa pour le championnat de Semi-marathon. C'est Benjamin Zorgnotti qui s'est imposé en bouclant les 22km en 1h13mn et 40 secondes, avec 3 minutes d’écart sur son poursuivant, Damien Trocquenet. Chez les dames, c’est Elodie Touffet qui s’impose en 1h et 33min.

La piste a été mouillée toute la nuit. Est-ce que cela vous a mis en difficulté. Quel bilan faites vous de votre course ?
« Au contraire, en tant que sportif d’endurance, on préfère des conditions climatiques un peu plus clémentes et ici elles sont plus clémentes quand elles sont humides. Tout allait bien. Ma course s’est très bien passée. C’était une première, c’était très important pour moi de mettre une marque, une référence, un chrono sur cette distance que j’avais déjà effectuée uniquement en triathlon (…) mais jamais comme ça. »

(…)

L’année dernière vous avez réalisé une tournée mondiale pour disputer des compétitions de triathlon. Vous êtes revenus au fenua en fin d’année et vous avez décroché un titre de champion de Polynésie dans 4 disciplines différentes. Est-ce que vous pouvez nous raconter votre aventure ?
« Effectivement mon année est un peu divisée. De décembre à mars je reste localement et je m’entraîne à fond. À partir de mars je commence des périples à l’international entre des coupes d’Europe, des Coupes du Monde. J’ai fait des Coupes aussi aux Etats-Unis. Et derrière quand je reviens, j’ai toujours le plaisir de faire les courses que j’ai l’occasion de faire localement parce que je reviens sur le public qui m’accueille, pour lequel je coure à l’international. Et donc je trouve ça bien de revenir aux sources et de montrer un peu ce que je fais à l’international localement. »

Justement à l’international vous avez pu courir aux côtés ou contre des pointures. Le niveau était un peu plus élevé. Est-ce que vous pouvez nous citer des anecdotes ?
« Oui j’en ai une. Ce n’était pas en 2021 mais en 2020. J’ai couru contre Alistair Brownlee et Vincent Luis. Vincent Luis, numéro 1 mondial en ce moment et qui est mon idole depuis que je suis tout petit. Donc en plus d’avoir fait une course contre lui, après c’est un petit cercle -on est 60 au départ- donc ensuite on peut aller se boire un café et discuter. Avoir cette opportunité là, je me rends compte que j’ai une grande chance de faire ce que je fais et je ne remercierai jamais assez mon entourage qui me permets de faire ça. Parce qu’au-delà de ce que moi je peux faire en entraînements, c’est surtout grâce à ceux qui m’entourent que je peux le faire. »

Quelles sont vos prochaines échéances ?
« Localement il va y avoir un triathlon le 6 mars à Moorea. Ensuite je vais partir au Mexique pour une course le 12 mars. Je reviendrai tout le mois d’avril pour m’entraîner. Et derrière ce sera des tournées de mai à octobre où je vacillerai entre l’Europe, et j’espère pouvoir aller aux Etats-Unis et en Nouvelle-Zélande. On croise les doigts. Après il va y avoir les minis jeux du Pacifique cette année qui sont une grosse échéance pour toutes les fédérations. On est en train de voir pour me faire revenir tant pour le triathlon que pour l’athlétisme et coupler ça mais pour l’instant le voyage reste compliqué. »

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