Beach Soccer : les Tiki Toa ont « joué unis » pour la Coupe du monde

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Ils ont défendu les couleurs de la Polynésie lors de la coupe du monde de Beach Soccer en Russie, en août. Les Tiki Toa avaient ouvert la compétition contre les Emirats Arabes Unis, puis repris la tête du groupe B en affrontant l'Espagne et le Mozambique, avant de s'incliner face au Japon en quart de finale, à seulement un but d'écart. De retour au fenua depuis peu, le capitaine de l'équipe, Raimana Li Fung Kee, revient sur le parcours des aito.

Publié le 06/09/2021 à 10:08 - Mise à jour le 06/09/2021 à 10:09

Ils ont défendu les couleurs de la Polynésie lors de la coupe du monde de Beach Soccer en Russie, en août. Les Tiki Toa avaient ouvert la compétition contre les Emirats Arabes Unis, puis repris la tête du groupe B en affrontant l'Espagne et le Mozambique, avant de s'incliner face au Japon en quart de finale, à seulement un but d'écart. De retour au fenua depuis peu, le capitaine de l'équipe, Raimana Li Fung Kee, revient sur le parcours des aito.

Quatre joueurs ont été testés positifs à la covid dès le début de la compétition et n’ont pas pu continuer l’aventure. Un manque qui a été décisif pour la suite de votre parcours ?
« C’est sûr que ça a fait un gros manque au niveau de l’effectif, surtout au niveau des rotations. Pendant les matchs, c’est important d’avoir un certain nombre de joueurs. En plus de ça, c’étaient des joueurs d’expériences, comme Tepa, Tavanae, comme Labaste. Donc c’est sûr que ça nous a posé problème et voilà, on a dû faire avec. Par la suite, on a eu Heimanu aussi qui s’est blessé gravement, on a dû faire avec et on s’est donné à fond en tout cas ».

On a pu voir que la jeune garde a fait des prouesses durant cette coupe du monde.
« Oui bien sûr, je pense que ça a dû forcer certaines recrues à s’épanouir. Je pense qu’ils ont eu moins de stress et de pression. Au vu de notre premier match qu’on avait perdu, on s’était dit au deuxième face aux champions d’Europe, l’Espagne, on avait plus rien à perdre et qu’il fallait se donner à fond et surtout ne rien regretter derrière. C’était ça le plus important : se donner à fond et ne pas avoir de regrets derrière ».

Comment vous avez vécu cette coupe du monde en tant que capitaine ?
« C’était vraiment une belle aventure, parce qu’on était parti un mois avant se préparer sur Saint-Pétersbourg. On a travaillé très dur pendant un mois. Et il y a eu une cohésion qui s’est créée au sein du groupe qui a fait qu’on a vu cette cohésion sur le terrain, malgré les difficultés qu’on a pu rencontrer tout au long que cette compétition. On a gardé nos valeurs, on a joué unis en ne faisant qu’un sur le terrain. Je pense que c’est ce qui a bien fonctionné. Bien sûr, par la suite, il nous manquait ce petit but face au Japon. Ce sont des détails mais ces détails-là, c’est ce qui fait la différence entre les amateurs et les professionnels ».

Quels sont les prochains objectifs de l’équipe et y aura-t-il encore des changements au niveau des Tiki Toa ?
« En objectifs, ce sera bien sûr de continuer sur notre lancée, éviter de ne rien faire pendant deux ans et tous les deux ans d’avoir un nouvel entrainement commando, vraiment garder cette continuité. Vue qu’on a réussi à créer un bon groupe cette année, essayer de maintenir ce groupe en activité. Peut-être faire des tournois à l’étranger un peu plus souvent pour justement essayer de garder le niveau et engranger un peu plus d’expérience pour les nouveaux. Pour les anciens aussi bien sûr, parce qu’on apprend toujours, même si on est plus expérimenté. Après on verra avec le coach Teva Zaveroni quelles sont nos prochaines échéances. Je sais qu’on a reçu pas mal d’invitations à l’étranger. Là pour le moment, on récupère en famille et on verra bien par la suite. J’espère de tout cœur qu’on continuera sur cette lancée pour faire durer le beach soccer polynésien sur la scène internationale ».

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