« On a mis des zones par clubs pour éviter que les nageurs ne se mélangent. On a sorti la chambre d’appel de la piscine pour avoir beaucoup plus d’espace, on a mis un sens unique de rotation autour du bassin, l’accès des sanitaires se fait par l’extérieur… » explique Sylvain Roux, directeur technique de la fédération tahitienne de natation.
Ce dispositif exceptionnel place la compétition Aito Tahiti Tour à huis clos. Seuls les entraineurs, les officiels et les athlètes peuvent approcher le bassin. Mais le port du masque reste obligatoire pour ceux qui ne nagent pas. Pas de spectateurs non plus dans les gradins. Conséquence : certains regrettent le manque d’ambiance. « La motivation, l’émulation qu’il peut y avoir quand il y a les parents, le public, les encouragements… Là, on voit que c’est un peu calme. Cela fait moins mal à la tête quand on rentre le soir, mais on enlève un peu la saveur, le goût du sport, mais en tout cas, les nageurs et les coachs jouent le jeu, et je remercie tout le monde » confie Sylvain Roux.
Le maintien des rendez-internationaux est incertain à cause de la pandémie qui frappe actuellement le fenua. La fédération locale, elle, tente de maintenir son calendrier avec déjà plusieurs compétitions en ligne de mire. « Dans 15 jours, on a les championnats de Polynésie en petit bassin, donc dans la même piscine. Et après, on a les interclubs dans un mois qui a un classement avec les clubs de France, donc c’est un moment important pour la natation polynésienne » précise Sylvain.

Keha Desbordes du club I Mua a réalisé la meilleure performance au 50 mètres dos chez les 16-17 ans. Il enregistre un chrono de 27 secondes 15. Quant à Kahaia Guion Roiro, Heimaruiti Bonnard et Teherearii Oopa, ils se qualifient pour les prochains championnats de France jeunes.