À Tahiti, des cours de sabre laser vous prendrez

Publié le

Publié le 28/09/2018 à 13:48 - Mise à jour le 24/06/2019 à 15:52

Depuis un mois, la Fédération Polynésienne d’Escrime propose des cours de… sabre laser. C’est un maître d’armes spécialisé dans l’escrime artistique qui entraîne les futurs Jedi au maniement de l’arme lumineuse. Ils apprennent une chorégraphie qu’ils présenteront lors de la sortie du prochain opus de la saga. « Les jeunes mais aussi les anciens sont demandeurs de ces cours ici. C’est important d’apporter dans le cadre de l’escrime artistique cette composante moderne de Star Wars » explique Cyrille Viriot, président de la Fédération d’escrime du fenua. Dès 8 ans, on peut donc commencer à prendre des cours à la Tahiti Jedi School.

>>> Lire aussi : Après avoir sorti « trop » de films « Star Wars » « trop vite », Disney a décidé de ralentir le rythme

« Ce qui est important, c’est que tout le monde s’amuse »  ajoute Michel Bellanger, maître d’armes expert en escrime et spectacle, ancien champion du monde et plusieurs fois champions de France.  La discipline est officiellement reconnue par la fédération française d’escrime. Le sabre laser est à la fois sportif (le combat) et artistique (les chorégraphies). Les maniements de l’épée sont surtout inspirés de la période Grand Siècle avec les rois Louis XIII, Louis XIV, Louis XV. Le réalisateur Georges Lucas s’était lui plus inspiré des techniques médiévales de combats à l’épée pour ses films.

>>> Lire aussi : La saga Star Wars continue ce dimanche, sur TNTV

La maîtrise du sabre laser nécessite de la coordination et de la mémorisation : « C’est une discipline assez complexe et fatigante. Il faut coordonner les mouvements, les pieds… » dit essoufflée, Noah Prud’homme, jeune padawan. Le volet artistique séduit tout autant que les phases de combat. Pour Laurent Gallard, ancien épéiste, les cours sont « un moyen de [se] défouler et c’est un prolongement de [son] passé d’escrimeur. Cela fait travailler tous les muscles, et cela fait réfléchir aussi. À l’épée, on ne fait pas des gestes aussi amples, ça serait trop dangereux ».

 

Rédaction web avec Thomas Chabrol

Dernières news