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« Ce qui est important, c’est que tout le monde s’amuse » ajoute Michel Bellanger, maître d’armes expert en escrime et spectacle, ancien champion du monde et plusieurs fois champions de France. La discipline est officiellement reconnue par la fédération française d’escrime. Le sabre laser est à la fois sportif (le combat) et artistique (les chorégraphies). Les maniements de l’épée sont surtout inspirés de la période Grand Siècle avec les rois Louis XIII, Louis XIV, Louis XV. Le réalisateur Georges Lucas s’était lui plus inspiré des techniques médiévales de combats à l’épée pour ses films.
La maîtrise du sabre laser nécessite de la coordination et de la mémorisation : « C’est une discipline assez complexe et fatigante. Il faut coordonner les mouvements, les pieds… » dit essoufflée, Noah Prud’homme, jeune padawan. Le volet artistique séduit tout autant que les phases de combat. Pour Laurent Gallard, ancien épéiste, les cours sont « un moyen de [se] défouler et c’est un prolongement de [son] passé d’escrimeur. Cela fait travailler tous les muscles, et cela fait réfléchir aussi. À l’épée, on ne fait pas des gestes aussi amples, ça serait trop dangereux ».