À l’hippodrome de Pirae, on forme désormais les jockeys de course

Publié le

Publié le 25/03/2019 à 14:20 - Mise à jour le 24/06/2019 à 15:50

Devenir un jockey de course est une discipline équestre à part entière. Tenue, endurance… c’est un travail de longue haleine pour lequel il est possible de se faire désormais encadrer par des formateurs diplômés à l’hippodrome de Pirae.

« C’est une discipline qui est très grisante, il y a de la vitesse, il y a du challenge… C’est une course, donc évidemment, tout le monde se prend au jeu. Mon but, c’est de faire les choses dans la sécurité. C’est-à-dire que l’on se fasse plaisir et que les chevaux ne se fassent pas mal » explique Gilles Valdenaire, secrétaire général de l’Association Hippique et d’Encouragement à l’Élevage de Polynésie française.

En Polynésie aujourd’hui, moins d’une dizaine de jockeys sont qualifiés pour faire de la course. Pourtant, de nouveaux chevaux sont arrivés de Nouvelle-Zélande, et d’autres vont bientôt naître dans l’élevage de Mataeia. C’est la raison pour laquelle l’Association Hippique souhaite former de plus en plus de cavaliers à devenir jockeys.

« On renoue un peu avec le passé de l’association où avant il y avait de nombreuses courses, avec plus de 10 chevaux au départ. (…) Actuellement, on arrive à mettre 5-6 galopeurs en course. Notre challenge cette année, c’est d’arriver à avoir au moins 9 partants dans une course de galop » déclare Remy Guilbert, moniteur d’équitation et ancien cavalier professionnel.

« On va pouvoir aussi faire des courses avec des plus jeunes. Et pourquoi pas inventer de nouvelles disciplines qui soient plus faciles, plus courtes aussi, et que le cavalier puisse commencer à s’exercer en course et pas uniquement à apprendre dans la carrière » ajoute Gilles Valdenaire.

Tous les cavaliers qui le souhaitent peuvent se former en contactant l’association. Les courses, elles reprendront, au mois de mai.
 

Rédaction web avec Tamara Sentis et Sam Teinaore

Dernières news