À Rangiroa, comme partout aux Tuamotu, lors de la saison des balistes aussi appelé le Oiri, les habitants se succèdent au bord du quai. Certains peuvent rester toute la journée au soleil pour tenter d’attraper ce poisson très apprécié.
« C’est pour le manger grillé le soir, quand on rentre. Sinon on le met au congélateur, pour expédier plus tard à Tahiti pour la famille. C’est une fois dans l’année » nous dit Cyril Paie, habitant des Tuamotu.
Durant la saison, le Oiri se concentre autour des passes pendant trois à quatre semaines seulement. Et même les touristes de passage se prennent au jeu. « Je suis en vacances et j’en profite pour pêcher un peu. (…) C’est la deuxième fois que je viens, et on s’amuse bien ! Il y a de l’ambiance. On ne s’ennuie pas ici » confie l’un deux.
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Le Paumotu est si friand de la chair du baliste que dans certaines îles, hors saison, il n’est pas rare de voir des pêcheurs zigzaguer entre les pâtés de coraux à l’affût de ces poissons. Et pourtant, la moindre fausse manœuvre pourrait endommager leur moteur d’une valeur de 300 000 Fcfp environ.
La chair du baliste est excellente. Elle est proposée aux convives dans chaque fête paumotu, et ne fait généralement pas long feu sur la table…