William Temehameha, agriculteur sinistré

Publié le

Publié le 28/01/2017 à 15:52 - Mise à jour le 28/01/2017 à 15:52

William ne peut plus rejoindre sa plantations de tomates de l’autre côté de la rivière, le gué qui lui permettait de traverser en voiture a été détruit. Les plants de cette exploitation d’un hectare sont irrécupérables.
 
Il dispose toujours de quelques centaines de pied qu’il avait mis à l’abri. En revanche son entrepôt à matériel a été emporté par la crue. Tronçonneuses, engrais et outils en tout genre… ce sont plusieurs millions de francs qui ont été engloutis par les eaux, explique William, fataliste. « C’est ainsi on y peut rien, il faut l’accepter. C’est l’œuvre de Dieu. Si c’était provoqué par des hommes je serais en colère, mais là c’est celui qui est en haut. »

Sur les six hectares de plantation de tomate qu’il possède, une seule parcelle de 3.000 plants a tenu. Mais il ne pourra rien en tirer. Tout est à jeter. « C’est à cause de l’eau de pluie. S’il pleut en continu pendant deux à trois jours, les plants ne tiennent pas et ils pourrissent. Il faut tout replanter. On ne peut même pas récolter ce qui a déjà poussé. Les fruits sont gorgés d’eau et ils pourriront très vite. »
 
William n’a pas tout perdu, il lui reste des agrumes et des avocats qui lui assureront quelques rentrées d’argent. Il pourra aussi compter sur  sa femme et un de ses fils qui l’aideront. « Travaillez, prenez de la peine: C’est le fonds qui manque le moins » écrivait Jean de La Fontaine, sans nul doute, cette maxime colle parfaitement à William.
 

Rédaction Web avec Sam Teinaore

 

Dernières news