Le haut-commissaire l’a souligné dans un communiqué : la balise de détresse, qui manquait à l’embarcation dans laquelle se trouvaient Meherio et Laurent, est un élément essentiel. « Dans une époque où l’on peut connaître la position de chacun sans effort technique et sans investissement onéreux, on prend la mer avec des instruments de bord défectueux et dépourvu de moyen sérieux permettant un repérage rapide de situation. Alors qu’une simple balise de détresse (Cospas-Sarsat), dont le coût est estimé à 27 000 Fcfp, permettrait un secours quasi immédiat, car malgré son champ large et l’attention de son équipage un « gardian » à la vitesse qui est la sienne peut, en plein Pacifique, passer sans le voir au-dessus d’un « poti marara », qui est un esquif sur l’immensité », écrivait René Bidal mardi.
Mardi d’ailleurs, un bateau avec 4 personnes à bord, en avarie motrice, a pu être rapidement secouru grâce à sa balise de détresse. Une information soigneusement soulignée par le JRCC.
À titre indicatif, les 113 millions de Fcfp dépensés pour rechercher Meherio et Laurent correspondent au coût de plus de 4 000 balises de détresse…