Vol de fruits et légumes à Taravao : les voleurs interpellés

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Ils ont sévi pendant plusieurs mois sur le plateau de Taravao. Des pilleurs de fruits et légumes ont été interpellés par les gendarmes. À la Presqu'île, plusieurs exploitations agricoles avaient déjà signalé des vols à répétition. L’enquête a permis de mettre fin aux agissements d’un groupe bien organisé.

Publié le 21/09/2021 à 15:46 - Mise à jour le 22/09/2021 à 10:14

Ils ont sévi pendant plusieurs mois sur le plateau de Taravao. Des pilleurs de fruits et légumes ont été interpellés par les gendarmes. À la Presqu'île, plusieurs exploitations agricoles avaient déjà signalé des vols à répétition. L’enquête a permis de mettre fin aux agissements d’un groupe bien organisé.

Des centaines de kilos de fruits et légumes arrachés des fa’a’apu 3 fois par semaine. Nelson Wan Kam est l’une des principales victimes des vols à répétition , constatés sur le plateau de Taravao. Sur son exploitation de 9 parcelles de 5 hectares, l’agriculteur a découvert trop souvent ses productions de choux, maïs, concombre et autres pillées. Plusieurs plaintes ont été déposées. Il estime le montant des pertes au minimum à 100 000 Fcfp par semaine. Deux mois de travail sont nécessaires pour que les choux puissent être récoltés. « Le sentiment qu’on a c’est que c’est un peu navrant pour nos employés parce que c’est quand même un manque à gagner. C’est du travail saccagé. »

Crédit Tahiti Nui Télévision

Depuis 3 mois, l’enquête a permis de recouper les indices et des témoignages. Les gendarmes sont remontés jusqu’aux auteurs présumés des vols. Le groupe de 3 adultes âgés entre 20 et 40 ans avait bien organisé leur méthode. À bord d’un véhicule de location, ils arpentaient la nuit les chemins du plateau pour dérober fruits et légumes, équipés de lampe frontale. « Ce sont des personnes qui sont voisines de Taravao et qui écoulaient leurs stocks soit eux-mêmes en vendant sur les bords de route, soit sur les étals se trouvant sur les bords de route et revendaient à d’autres personnes », explique le chef d’escadron Jérôme Godefroy, commandant de la compagnie des îles du Vent.

Les auteurs présumés ont été interpellés et ont reconnu les faits. Ils seront convoqués au tribunal correctionnel. Le vol en réunion est puni d’une peine allant de 5 à 7 ans. Nelson Wan Kam dit « rester sur ses gardes ».

D’autres vols sont à craindre dans les exploitations. Impossible pour les agriculteurs de surveiller toute la nuit les champs ou même de clôturer des parcelles immenses.

Une réunion est prévue avec les élus et un référent sureté de la gendarmerie nationale pour mettre en place des méthodes dissuasives.

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