C’est pourtant ce que nous indiquions dès le début de l’article dans lequel nous expliquions que les parents d’élèves dénonçaient une recrudescence des violences au lycée et LEP d’Uturoa, commises à l’extérieur des établissements.
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En outre, elle précise que « les chefs d’établissement du lycée professionnel d’Uturoa et du lycée du LUT ont fait une demande officielle auprès de la mairie et de la gendarmerie afin de mieux sécuriser le quai d’embarquement lors des rapatriements ».
Faits dont nous avions fait état dans notre article, lorsque nous avions interviewé le responsable de la police municipale de Raiatea qui déclarait en substance: « Les jours de rapatriements,(NDLR: des élèves) on se mobilise jusqu’à 18 heures. Nous sommes préoccupés par la situation. »
Autre point de discorde, la ministre indique que « les élèves internes qui auraient exprimé leur mal-être à l’Association des Parents d’Elèves des élèves de Bora Bora scolarisés dans les internats d’Uturoa ne se sont jamais manifestés auprès des équipes d’éducation, de santé et sociales des lycées ».
S’ils ne se sont pas manifestés directement, ils l’ont fait par l’entremise du président de l’Association des Parents d’Elèves de Bora Bora qui nous confiait. « Cela fait déjà plus de six mois que toutes ces histoires ont commencé à se dérouler. En octobre dernier, il y a eu des cas avérés, pour lesquels j’avais envoyé des courriers ».
Loin de nous l’idée de vouloir stigmatiser le milieu éducatif, sachant très bien que les violences à l’école se font principalement à l’extérieur des établissements. Le souci viendrait plus des abords des établissements où toute une jeunesse désœuvrée vient trainer à l’affut d’une mauvaise action à commettre, bagarre, racket etc.