Au LEP, les élèves se sont organisés pour se rendre utiles. « Quand un exercice comme ça se déclenche, ou même une véritable alerte, la première chose à savoir c’est qu’on est déjà à l’abri. Notre rôle c’est d’accueillir ceux qui ont besoin de se mettre à l’abri, et de garder la maîtrise de la situation pour éviter la panique », explique le proviseur Vincent Baron. Les élèves des formations de Service de proximité et d’Accompagnement et de service à la personne sont mis à contribution pour servir à boire, conduire les personnes dans les zones d’abris…
Pour Pierre Masson, directeur de la sécurité civile, le bilan de cet exercice est plutôt positif. « Le bilan est correct. Nous nous rapprochons de ce qu’a initié la commune de Papeete, qui fait référence ». Seule ombre au tableau : un élève a fait un malaise, un vrai. « C’était du réel. C’est aussi un cas de figure dont il faut tenir compte », admet Damas Teuira.
Un tsunami peut survenir entre « 12h et 2h suivant son origine dans le Pacifique ». La direction civile se tient disponible pour conseiller les communes et « harmoniser » le dispositif d’évacuation en cas de tsunami.
Damas Teuira, maire de Mahina
– PUBLICITE –
Pierre Masson, directeur de la sécurité civile
Vincent Baron, proviseur du lycée professionnel de Mahina