Vidéos – Tsunami : un exercice grandeur nature à Mahina

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Publié le 11/10/2017 à 15:47 - Mise à jour le 11/10/2017 à 15:47

« La vague devait arriver vers 10 heures », explique le maire de Mahina Damas Teuira. 2000 élèves des établissements scolaires de Mahina ont rapidement trouvé refuge dans 3 centres d’évacuation de la commune : Potaa, Orofero et le LEP de Mahina.
Au LEP, les élèves se sont organisés pour se rendre utiles. « Quand un exercice comme ça se déclenche, ou même une véritable alerte, la première chose à savoir c’est qu’on est déjà à l’abri. Notre rôle c’est d’accueillir ceux qui ont besoin de se mettre à l’abri, et de garder la maîtrise de la situation pour éviter la panique », explique le proviseur Vincent Baron. Les élèves des formations de Service de proximité et d’Accompagnement et de service à la personne sont mis à contribution pour servir à boire, conduire les personnes dans les zones d’abris…

Pour Pierre Masson, directeur de la sécurité civile, le bilan de cet exercice est plutôt positif. « Le bilan est correct. Nous nous rapprochons de ce qu’a initié la commune de Papeete, qui fait référence ». Seule ombre au tableau : un élève a fait un malaise, un vrai. « C’était du réel. C’est aussi un cas de figure dont il faut tenir compte », admet Damas Teuira.

Un tsunami peut survenir entre « 12h et 2h suivant son origine dans le Pacifique ». La direction civile se tient disponible pour conseiller les communes et « harmoniser » le dispositif d’évacuation en cas de tsunami. 

Rédaction web (Interviews Sam Teinaore)

Damas Teuira, maire de Mahina

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Pierre Masson, directeur de la sécurité civile

Vincent Baron, proviseur du lycée professionnel de Mahina

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