De son côté, l’intersyndicale estime que ce sont encore les salariés qui « subissent ». « On maintient notre position : ce sera une mobilisation massive ce jeudi à Tarahoi. On invite le monde du travail, la société civile, les citoyens à se joindre à nous, car l’enjeu c’est bien l’avenir de la retraite de nos enfants », lance Angelo Frébault, secrétaire général de la CSTP-FO, à la sortie de la rencontre avec le président.
« L’objectif n’est pas de faire mal aux travailleurs, de faire mal aux salariés ou aux patrons, se défend le président du Pays. Je ne propose pas au travers de ce projet de loi, des augmentations inconsidérées des cotisations. Je n’ai aucun intérêt, nous n’avons aucun intérêt à augmenter le coût du travail en Polynésie. Ce que nous demandons au travers de ce projet de loi, c’est que l’on travaille un peu plus, qu’on augmente d’un an l’âge de départ à la retraite en 2019 et un an en 2020. (…) je crois que nous sommes un des seuls pays au monde à encore partir à la retraite à 60 ans ! (…) je ne pense pas que ça soit un sacrifice insurmontable que nous demandons aujourd’hui aux Polynésiens. »
La grève lancée par l’intersyndicale devrait être effective jeudi. La CSTP/FO, la CSIP, Otahi, O Oe To Oe Rima et la Cosac souhaitent une grève générale dans toute la Polynésie. Ce mardi dans un communiqué, la confédération A Ti’a i Mua a souligné qu’elle ne prendrait pas part au mouvement.
Edouard Fritc président du Pays
Angelo Frébault, secrétaire général de la CSTP-FO