Vidéos – Réforme de la PSG: ça bloque sur les retraites

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Publié le 13/11/2017 à 10:00 - Mise à jour le 13/11/2017 à 10:00

Plus de soins dans les îles, plus de prévention, une branche maladie unique et la mise en place d’un conseil d’orientation et de suivi des retraites : la réforme de la PSG est officiellement lancée.  Une partie des 130 textes qu’elle regroupe est déjà passée par l’Assemblée.

Pour le ministre, pour l’heure, il n’est pas question d’un passage en force de la réforme. « Le problème il est très simple. Nous avons une échéance qui est celle de janvier 2018. Au-delà, nous nous trouvons dans une période préélectorale, et le prochain gouvernement sera mis en place à partir de juin 2018. Ce qui sera beaucoup trop tard pour permettre la mise en place d’un nouveau texte qui pourrait porter ses effets en 2019 ».

Selon Jacques Raynal, « C’est cela notre échéance. C’est la raison pour laquelle nous avons tenu à proposer aux partenaires sociaux de prendre connaissance des mesures que nous souhaiterions mettre en place. On propose une solution et on demande aux syndicats de nous faire part de leurs remarques d’ici la fin de cette semaine. Ensuite nous rediscuterons. »

L’une des principales mesures de cette réforme c’est l’instauration d’un régime maladie universel en lieu et place des trois branches actuelles. « C’est un choix technique qui nous permettra de faire des économies de gestion. Si nous avons qu’un seul régime nous aurons moins de frais de gestion. »

De plus selon le ministre, c’est une question « d’équité », afin que les assurés puissent avoir les mêmes droits aux soins. « C’est aussi une transformation de la gestion au niveau de la CPS qui sera non plus une gestion par régime, mais une gestion par branche. Il y aura une branche maladie, une branche accident du travail, une branche maternité et une branche retraite. »

Le vieillissement de la population incite le gouvernement à accélérer le rythme de la réforme des retraites, les modifications envisagées ont été présentées aux partenaires sociaux qui s’y sont opposés, ils ont quitté la table des discussions.

Lucie Tiffenat, secrétaire générale du syndicat Otahi, estime que la plupart des syndicats sont contre les propositions qui leurs ont été soumises. « Le gouvernement nous a présenté une hausse des cotisations, 2% d’emblée dès que le texte va passer, certainement début 2018, pour le déficit de la retraite, et il y aura certainement des cotisations d’équilibre par la suite. » Outre l’augmentation des cotisations, le recul de l’âge des départs à la retraite n’a pas fini de faire débat.

Pour Jacques Raynal, le plus dur reste à venir, tenter de faire changer d’avis les syndicats. « Certaines réactions sont un peu radicales, mais ce n’est pas ce que j’ai ressenti au cours de la réunion que nous avons tenu avec les syndicats patronaux et les syndicats de salariés et les retraités. »
 

Rédaction web avec Laure Philiber et Sam Teinaore

L’interview de Jacques Raynal par Sam Teinaore

Les réactions de Lucie Tiffenat, secrétaire générale du syndicat Otahi

Les réactions d’Atonia Teriinohorai, de O Oe To Oe Rima

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