Vidéo – Vers des bus plus ponctuels ?

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Publié le 21/10/2018 à 12:22 - Mise à jour le 21/10/2018 à 12:22

La semaine dernière, le président du Pays Édouard Fritch et le responsable de la société Réseau de transport en commun de Tahiti, Willy Chung Sao, ont signé la convention cadre relative à la délégation de service public du transport en commun régulier et scolaire sur l’île de Tahiti. En clair, il n’y aura désormais plus qu’une seule entreprise qui gérera les bus à Tahiti et elle promet d’investir 5 milliards dans l’achat de 260 nouveau bus.
Selon le ministre des Transports René Temeharo, invité sur notre plateau, cette convention sur 15 ans fait partie d’un schéma directeur des transports lancé en 2015, et elle devrait notamment régler le problème de ponctualité des bus grâce à un système de géolocalisation. « Chacun pourra, avec son smartphone, identifier le transport qui le concerne et savoir à quelle heure exactement il serait à bon port », assure le ministre, avant d’indiquer que les nouveaux bus attendus seront également équipés de caméras. Le système de géolocalisation, couplé à « une identité à l’arrière du bus », permettrait également de « savoir qui est ce chauffeur qui conduit mal, et un centre d’appel nous permettra de remonter tout inconvénient à la conduite de nos chauffeurs ».
 
« Au fil du temps, on améliore, déclare le ministre. Aujourd’hui, on est en adéquation avec la mondialisation, avec la modernisation de nos infrastructures. » A cet effet, « 180 arrêts de bus devraient être opérationnels dès le début du mois de janvier, et d’autres viendront en cours d’année avec des systèmes d’information comprenant des schémas de localisation, en français et en tahitien ».
Et malgré un investissement de plus de 5 milliards dans l’achat de nouveaux bus, le coût pour les usagers restera le même. « Ce sont des investissements sur 15 ans. Il y aura une provision mise en place dans le budget du Pays pour l’accompagner, et les tarifs ne vont pas changer. » La gratuité aux personnes âgées, aux enfants et aux personnes handicapées s’étendra aux chercheurs d’emploi, « à condition qu’ils soient recensés au niveau du Sefi ». « Ensuite, il y a un système d’abonnement que nous allons mettre en œuvre, que vous découvrirez dès l’année prochaine. »
 
Quant au contrôle et au respect de ladite convention, qui n’avaient pas été suffisants pour la précédente convention, René Temeharo explique que « aujourd’hui, nous sommes conformes à un cahier des charges qui va nous permettre enfin de concevoir annuellement tous les contrôles possibles afin de pallier les déficiences que nous avions connu. Nous allons dédier un certain nombre d’agents pour contrôler et veiller à l’application de nos accords ». Un rapport devrait d’ailleurs être présenté chaque année à l’assemblée de la Polynésie française et à la population, comme l’avait préconisé le CESC.
 
Egalement interrogé au sujet de la Route du Sud, dont on entend parler depuis longtemps, le ministre confie que « le gouvernement a acté cette vision d’ouverture de voies qui va améliorer le transport ». « Nous avons provisionné de 150 millions de Fcfp notre budget primitif de 2019, pour une réactualisation de nos études qui va nous permettre de donner une visibilité sur les aménagements et le timing de l’aménagement à entreprendre entre Punaruu PK 13, jusqu’à Paea au PK 25. (…) Nous espérons que d’ici 2021 nous pourrons ouvrir cette voie tant attendue. »
 

Rédaction Web
 

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