Pourquoi le vendredi 13 ? « Le vendredi chez les Romains, c’était le jour des exécutions donc ça portait malheur. Le 13 c’est un nombre qui porte malheur aussi (…) On a utilisé deux éléments malheureux, une journée et une date, et quand on les rassemble, ils se contrecarrent, ils s’équilibrent et du coup, créent la chance. »
En Polynésie le vendredi 13 attire les joueurs. Des joueurs beaucoup plus chanceux que ceux de métropole. « En 61 Loto organisés, il y en a deux qui ont été gagnés en Polynésie (…) Ici on a beaucoup moins de joueurs par rapport à la France si on ne parle que du Loto, en gros 40 000 joueurs par rapport aux 10 millions qu’on peut avoir en France sur une date pareille. Et malgré tout la Polynésie tire son épingle du jeu avec deux gagnants en 21 ans. C’est énorme. »
Les Polynésiens jouent pourtant de manière « responsable. » « Ils ont une méthode de jeu très responsable, investissent ce qu’ils peuvent dans les jeux. Ils sont vraiment dans du divertissement. » Et les Polynésiens jouent plus souvent aux jeux de tirage que de grattage, dans le but de gagner de grosses sommes. 99% des gens jouent individuellement, le reste en groupe.
Mais au fait, quelles sont les chances de gagner, en vrai ? « Il y a un ticket gagnant sur trois ou quatre tickets à gratter en moyenne pour gagner n’importe quelle somme. Au Loto, c’est une grille gagnante sur 6. A l’Euromillions, c’est une grille gagnante sur 13. Pour le jackpot, si on joue à l’Euromillions, on a une chance sur 139 millions de découvrir la combinaison gagnante. Au Loto c’est une chance sur 19 millions. Pour un jeu à gratter, ce sera une chance sur 125 000 de gagner 1 million de Fcfp. »
Rédaction web avec Tamara Sentis
Guillaume Reynaud, directeur commercial et marketing à la Pacifique des Jeux